Mis sur la touche par Orange au profit d’Apple et Samsung, Archos s’était fâché tout rouge de n’avoir pas été retenu pour commercialiser la première tablette à 1 euro par jour.
Avec le concours de Bouygues Telecom, le constructeur français a mis un point d’honneur à déployer sa propre offre, non sans assouvir une fierté retrouvée.
Au micro de M6, Laurent Wauquiez avait joué la carte de l’ouverture à l’heure d’annoncer cette opération de promotion du numérique en milieu étudiant.
Ouvert à tous les opérateurs, ce dispositif n’avait pas tardé à accoucher d’un partenariat entre Orange et les deux têtes d’affiche du marché concerné : l’Américain Apple et le Coréen Samsung.
Avec l’aval du ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la tablette à 1 euro par jour est née sans qu’Archos n’ait pu s’engouffrer dans la brèche.
Son P-DG, Henri Crohas, ne s’était pas fait prier pour manifester son indignation et souligner la « nécessité d’un sentiment patriotique à l’heure où la crise économique ronge la France« .
Les menaces qui s’en étaient suivies faisaient état d’une volonté ferme d’initier une offre concurrente, incluant ardoise tactile et abonnement 3G.
Ces injonctions se concrétisent sous la forme d’une terminal Archos 80 G9, non pas à 1 euro, mais 66 centimes par jour, soit environ 450 euros sur les deux ans d’engagement requis par Bouygues Telecom.
A ce tarif, l’étudiant bénéficie d’un forfait data à 1 Go mensuel (débit réduit au-delà, mais accès illimité aux points d’accès Wi-Fi de l’opérateur) adjoint à une clé 3G+ facturée à hauteur d’un euro symbolique.
Ouvertes à compter de novembre, les souscriptions à ce forfait s’effectuent exclusivement en ligne. Elles ont cours jusqu’au 15 janvier 2012.
A en croire Henri Crohas, « cette offre s’inscrit dans la volonté de nos maisons d’offrir l’accès à la technologie aux étudiants au meilleur prix. »
Force est d’admettre que le positionnement tarifaire de l’Archos 80 G9 est, dans l’absolu, plus agressif que celui d’une Galaxy Tab ou d’un iPad.
Y adjoindre le bénéfice d’un processeur Texas Instruments OMAP4 à double coeur et d’Android Honeycomb 3.2 suffira-t-il pour autant à déporter l’Internet mobile des smartphones vers les tablettes, dont l’usage en 3G revêt encore peu de sens à l’heure actuelle ?
Peut-être la portabilité relative de l’ensemble (8 pouces, 465 grammes) et l’implémentation d’un port USB destiné à métamorphoser l’appareil en un semblant d’ordinateur contribuera-t-elle à garnir des amphithéâtres où les tablettes sont globalement aux abonnés absents.
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