Titillé sur le segment du low cost, Archos fait du neuf avec du vieux, sans innovation notable, remettant au goût du jour sa huitième de génération de tablettes tactiles (G8), avec en point d’orgue la prise de pouvoir d’Android Honeycomb, aux dépens de son prédécesseur Froyo.
Concrétisation d’un attentisme mêlé de précipitation à l’aube d’une année charnière pour les terminaux mobiles, la dénommée 70b n’est pas sans faire écho à la Kindle Fire, dans le fond comme la forme.
Au-delà de l’échelle tarifaire (199 euros ; disponibilité début janvier), ce gabarit réduit rappelle la tablette d’Amazon, elle aussi munie d’un écran de 7 pouces à technologie TN, pour une résolution de 1024 x 600 points.
Même constat pour la configuration matérielle dans son ensemble. Aux abonnés absents, la 3G laisse place à une interface Wi-Fi 802.11n, un avantage face à des terminaux génériques globalement moins onéreux, mais cantonnés aux 54 Mbits/s de la norme G.
Comble, son constructeur en vante tout particulièrement l’agrément à l’exercice de lecture d’ouvrages numériques, un élément qui constitue l’essence même de la Kindle Fire !
Tout au plus l’Archos 70b, qui n’est autre qu’une 70 Home Tablet parée de quelques attraits de circonstance, peut-elle se targuer d’embarquer une connectique fournie : le Bluetooth 2.1, un port HDMI, un USB hôte, et un emplacement microSD en complément des 8 gigaoctets de mémoire interne.
Embellie d’une telle parure, la « première tablette Honeycomb à moins de 200 euros » (les modèles génériques exceptés) aurait volontiers de quoi attiser les regards, en guise de cadeau idéal pour les déçus des fêtes de fin d’année.
C’est toutefois sans compter cette mauvaise surprise de la part des Rois mages, qui devraient laisser Android Ice Cream Sandwich au placard.
Cantonnée à une évolutivité logicielle zéro, l’Archos 70b renoue par ailleurs avec les spectres d’un chip Nvidia Tegra 2 (processeur Cortex A8, 512 Mo de RAM) overclocké à 1,2 GHz, pour un moindre gain de puissance.
Où est l’innovation ? Sans étincelle, le caractère itératif d’un concept vieux de près de deux ans finit par lasser les foules, dont les seuls partisans du made in France semblent encore enclins à céder à la tentation.
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