Sur la lancée des ambitions de son P-DG Jim Wong, Acer dévoile quelques morceaux de choix de sa prochaine tablette tactile bon marché, l’Iconia Tab A200, qui reprend les traits de la vénérable A500, quoique quelques ingrédients passent à la trappe.
Destinée à faire de l’ombre à la gamme G9 d’Archos, la petite dernière du constructeur taïwanais tentera d’imposer sa loi dans les rayons avant les fêtes de fin d’année.
Pas de prix annoncé, mais il transparaît du discours marketing une volonté de perpétuer une tradition du low cost évincée avec les derniers modèles de la série Iconia.
Un retour aux sources qui impose nécessairement une sélection naturelle, toutefois orchestrée avec à-propos.
En d’autres termes, Acer fait preuve de bon sens à l’ouvrage, pour n’écarter que les composants à moindre valeur ajoutée, du moins sous la forme d’une ardoise tactile.
Ainsi, la caméra dorsale tire sa révérence, sacrifiée sur l’autel d’un usage discutable (que ceux qui prennent des photos avec leur tablette lèvent le doigt).
A ce même titre, l’absence d’une sortie HDMI, option de connectivité statistiquement la moins usitée, devrait nuire à l’expérience multimédia d’une minorité d’utilisateurs.
Que la mémoire interne passe de 32 à 16 Go paraît plus rédhibitoire. A ceci près que le port microSD permet d’étendre cette capacité jusqu’à son triple.
Et l’Iconia Tab A200 de se porter comme un charme, malgré une recette allégée de ces semi-concessions qui portent d’ailleurs son poids à 720 grammes, contre 750 pour une A500. Pesant face à l’iPad, lui-même poids lourd de la catégorie.
L’issue finale devrait à peine s’en ressentir, d’autant plus que la transition vers Android Ice Cream Sandwich est actée pour janvier prochain.
Reste à espérer que l’association d’une dalle IPS de 10,1 pouces et d’un vieillissant SoC Tegra 2 avec processeur ARM Cortex A9 à 1 Ghz (épaulé par 1 Go de RAM) accouche de performances dans la veine de l’Iconia Tab A500.
Cohérente à l’usage, cette ardoise testée au cours de l’été par ITespresso.fr avait semblé cohérente à l’usage, suffisamment robuste et endurante pour s’immiscer dans la cour des grands et s’établir comme la tablette de Monsieur tout-le-monde.
En sera-t-il de même avec l’A200, dont le coeur de cible reste le foyer connecté ? Deux minutes de démonstration vidéo pour se forger une idée.
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