La succession s’organise dans la lignée des tablettes Asus Transformer.
Héritière à bien des égards des vénérables hybrides qui l’ont précédée depuis le printemps 2011, la dénommée TF300T, 399 euros dans sa version à 32 Go de mémoire interne, s’inscrit dans la lignée d’une convergence synonyme de polyvalence.
Signe de cette tendance à la diversification des usages du terminal mobile conventionnel, à cheval entre consommation de contenus et productivité, la mise à disposition d’un clavier amovible qui fait de cette ardoise un netbook improvisé.
Affiché à 100 euros, ce supplément d’âme qui fut le propre de ses aïeux confère en outre à la Transformer Pad TF300T une autonomie de quelque 15 heures (données constructeur ; 10 heures pour la seule tablette en utilisation classique, typiquement de la navigation Internet et du multimédia avec luminosité à 50%).
Le dispositif remplit également l’office d’une station d’accueil munie d’un pavé tactile multipoint, d’un port USB 2.0 et d’un lecteur de cartes SDHC.
Au coeur du système, un processeur Nvidia Tegra 3 et ses 4 puces ARM Cortex A9 à 1,3 GHz, additionné d’un composant graphique GeForce à 12 coeurs et d’un gigaoctet de RAM.
Une configuration mastoc qui laisse à l’OS Android Ice Cream Sandwich, autrement plus exigeant en ressources que son prédécesseur Honeycomb, une marge salvatrice à l’exécution.
Ainsi l’utilisateur bénéficiera-t-il selon toute vraisemblance d’une fluidité caractéristique de la série Transformer. Idéal pour tirer parti du capteur photographique dorsal à 8 mégapixels.
Asus a apporté un soin particulier à l’optique CMOS, forte d’une ouverture à f/2.2, d’un module de rétroéclairage et pourvue d’algorithmes de gestion de la profondeur de champ ou encore de réduction du bruit électronique.
Sans se revendiquer tel un substitut aux compacts et dans une moindre mesure aux reflex, la TF300T s’impose tout de même comme une défenseure de la pertinence de la photographie sur tablette.
Pour assurer une continuité dans cette expérience graphique, Asus persiste sur le terrain de la technologie IPS pour sa dalle tactile multitouch (10 points de contact) en 1280 x 800, à 350 cd/m².
D’un embonpoint limité à 1 cm pour 635 grammes sur la balance, l’ensemble tend comme escompté vers le nuage, avec 8 Go d’espace offerts sur un environnement cloud maison, crypté en AES et gratifié d’options de partage des fichiers hébergés.
Représentative du nivellement de l’offre sur le créneau des tablettes Android haut de gamme, cette Transformer Pad semble constituer un pari sur le long de par son évolutivité.
Contrôleurs Ethernet Gigabit et USB hôte, convertisseur HDMI vers VGA… Asus annonce en effet une myriade de périphériques et d’adaptateurs en tout genre, à relier sur une interface propriétaire.
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