Tablette : l’hybride Prime chez Asus
La tablette hybride Asus Prime, successeur du Transformer, s’est révélée au grand jour lors de la conférence AsiaD. Le clavier amovible reprend ses droits pour faire de cette tablette tactile un netbook Android.
L’Asus Transformer a trouvé son successeur, sous la forme d’une tablette tactile hybride dénommée Prime et munie d’un processeur Nvidia Tegra à 4 coeurs. L’adjonction d’un clavier amovible lui confère le look et les fonctionnalités d’un netbook Android Honeycomb, en attendant cette mise à jour annoncée vers Ice Cream Sandwich.
On prend les mêmes et on recommence, avec une configuration matérielle mise à jour, mais une silhouette qui n’est pas sans rappeler celle du Transformer original, testé et approuvé par ITespresso.fr.
C’est le P-DG Jonney Shih qui s’est chargé de mener les débats, ce 20 octobre, lors de cette démonstration anticipée, à l’occasion de la conférence AsiaD (Hong Kong).
La véritable officialisation ne se tiendra en effet que le 9 novembre prochain, comme le rappelle Le Parisien.
Le monde (re)découvrira alors le Prime, troisième larron pressenti sur un marché dominé par l’Apple iPad et la Samsung Galaxy Tab, quand les panneaux coulissants de l’Eee Pad Slider (dernière tablette d’Asus) peinent à aguicher les regards.
Retour aux fondamentaux, à cet alliance de l’esprit netbook et du contrôle tactile, en toute liberté. Amovible à chaud, le clavier optionnel reprend du service et marie ses teintes cuivrées au contour d’un panneau d’affichage de 10 pouces, toujours en IPS.
Grande inconnue, le processeur Nvidia Tegra hérite de quatre coeurs et s’appuie sur 1 Go de mémoire vive, pour 32 Go de stockage.
Si l’Asus Prime reprend plusieurs aspects des futurs ultrabooks de la marque, il en revendique surtout une autonomie comparable : 14,5 heures en utilisation classique.
L’adjonction du module de saisie dote la machine de ports USB et d’un mini-HDMI dont elle est dépourvue en standard, la faute à une taille de guêpe : 8,3 millimètres d’épaisseur.
Android Ice Cream Sandwich, dont Google n’a pas encore dévoilé le code source, n’est pas livré par défaut. Il devrait toutefois remplacer, aux alentours des fêtes de fin d’année, un Honeycomb de circonstance, qui a pris un sacré coup de vieux depuis l’avènement de son descendant.
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