Panasonic reporte au printemps la sortie de la dénommée ToughPad FZ-A1, une tablette tactile semi-durcie équipée d’Android Honeycomb 3.2 et destinée à investir le milieu professionnel.
Son intronisation initialement prévue pour cet hiver, cette descendante des notebooks de la marque joue l’alternative à Windows 7, dont les affres avérées sur de tels appareils mobiles en ont détourné certaines entreprises qui lui ont préféré l’iPad.
La robustesse en point d’orgue (970 grammes pour ce châssis caoutchouté résistant aux chutes de plus d’un mètre de hauteur), l’écran capacitif antireflets sort du lot.
Sa diagonale de 10,1 pouces accouche d’une résolution de 1024 x 768 points en XGA, pour 500 cd/m². En termes moins, techniques, cela signifie que l’écran émet un rayonnement suffisamment puissant pour offrir une lisibilité optimale jusque dans des environnements surexposés.
En dépit d’une transition quasi actée vers la mouture Ice Cream Sandwich, Android, considéré comme la plus flexibles des plates-formes logicielles, marque l’incursion de Panasonic sur le segment des ardoises tactiles professionnelles.
Quand bien même le constructeur semble faire fi des enjeux sécuritaires que soulève la vulnérabilité avérée de l’OS de Google, l’engagement sécuritaire a tout d’une promesse sans faille.
Outre ce travail en direct avec le clients pour éventuellement apporter concours dans un déploiement de masse, le groupe nippon évoque notamment le marquage du matériel, l’extension de garantie (3 ans par défaut), le service après-vente (entre autres pour la batterie) et la mise en place de logiciels de cryptage.
A ce dernier effet, l’un des coeurs du processeur Marvell à 1,2 GHz implémenté pour l’occasion se dédie à la prise en charge du VPN, du Trusted Boot ou encore de l’authentification centralisée.
Face aux terminaux d’Apple, à peine moitié moins chers, une telle gamme tarifaire (1016 euros TTC pour la version Wi-Fi ; la 3G moyennant 179 euros supplémentaires) porte à réflexion.
D’autant plus que la ToughPad FZ-A1 a cet avantage de proposer une connectivité plus riche que son homologue. En témoigne cette alliance d’un lecteur de cartes microSD et d’un port micro-USB jouxté d’un micro-HDMI.
C’est sans compter, d’une part ce port propriétaire destiné à diverses extensions matérielles, dont cette station d’accueil polyvalente, apte à trouver place dans un véhicule.
De l’autre, on relèvera l’emphase mise sur ce stylet passif habilité à détecter plusieurs centaines de niveaux de pression et nécessairement dit aussi performant que celui des tablettes graphiques.
Réservée sans conteste à un spectre restreint de corps de métier, la dernière-née de Panasonic pourrait néanmoins revêtir d’usages insoupçonnés et ainsi trouver sa place jusque dans les PME en quête de solution fiables et sécurisées.
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