Avec la tablette AT100, Toshiba tente un coup de poker et ressort du placard un Android Honeycomb que le commun des entreprises a sacrifié sur l’autel d’une rivalité entre l’iPad et les tablettes munies de Windows 7.
Comme pour mieux faire passer la pilule d’une surprise de taille, cette nouvelle ardoise tactile joue sur tous les tableaux, de la parure à l’offre logicielle en passant par une connectivité inhabituellement fournie pour un terminal à 339 euros, RCP incluse.
En chemin, cette 10,1 pouces, retardataire de la meute, croisera la Stylistic de Fujitsu, le WindPad de MSI ou la Cius de Cisco, toutes approchées, voire testées par ITespresso, pour une conclusion unanime, sur un goût d’inachevé : Microsoft n’a pas encore mis ses OS à l’heure des plates-formes mobiles.
Entre risque et déception anticipée, Toshiba injecte la conviction à une idée qui semble avoir fait son chemin avec à la clé un succès en demi-teinte : en version 3.1, l’androïde de Google peuplera une tablette autrement mise en lumière d’une habile alliance entre logiciel et matériel.
Ce n’est pas tant ce SoC Nvidia Tegra 2 à 1 GHz qui tire la machine hors de cette sphère de banalité. Même constat pour le 1 Go de RAM et ce module de flash à 16 Go.
Idem concernant cette dalle de 10,1 pouces en 1280 x 800 pixels (16/10). Mais avec 735 grammes sur la balance, ce mastodonte de 16 millimètres d’épaisseur cache sous son capot mille et un artifices.
A son double capteur de 2 et 5 mégapixels, il adjoint une batterie amovible disponible en option, pour doubler une autonomie affichée à 7 heures.
Une sortie au format HDMI jouxte deux ports USB. Au format standard, l’un accueillera des dispositifs externes (fonction hôte), quand son vis-à-vis, de taille réduite, restreint son usage à la liaison avec un ordinateur personnel.
Le lecteur de cartes passe en SDXC et complémente une offre sans fausse note, embellie d’un GPS, de deux haut-parleurs stéréo et de prises son, dont l’une destinée à un microphone, implémentation assez rare sur une tablette pour être soulignée.
En option, Toshiba propose un « écrin » (housse intégrale) et une station d’accueil munie de deux ports USB ainsi que d’un HDMI. Le VGA passe à la trappe et ce n’est qu’un début.
Celui d’une ère connectée qui privilégie la transmission sans fil jusqu’à la virtualisation de poste à poste.
A cet effet, Toshiba inclut une version complète (14,99 dollars sur l’Android Market) de LogMeIn Ignition, pour une prise de contrôle à distance de toute machine configurée au préalable.
Son empreinte, le constructeur japonais la laisse à travers une surcouche discrète mais effective.
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Pour 339 euros TTC, on a droit à un traitement optimisé de l’upscaling (mise à l’échelle d’un rendu fenêtré) et une technologie d’amélioration du contraste comme des couleurs.
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