Tablette : une nouvelle Galaxy sans étincelle pour Samsung
A défaut d’une quelconque plus-value matérielle, la tablette Samsung Galaxy Tab 2, déclinée en deux modèles de 7 et 10 pouces, ne se distingue guère qu’en termes d’évolution logicielle.
Toutes proportions gardées, le léger voile d’incertitude qui subsistait encore au sujet de la tablette Galaxy Tab 2 relevait du secret de polichinelle.
Juste avant Mobile World Congress, Samsung en avait déjà dévoilé les principaux attraits.
Ne restait guère en suspens que la date de sortie dudit produit et son éventuelle déclinaison en plusieurs modèles.
C’est en ce dernier point qu’a résidé la principale annonce du groupe coréen, qui accouche pour l’occasion d’une version 10,1 pouces, en complément du terminal de 7 pouces présenté la semaine passée.
Passé cette opportune diversification du catalogue, le constat tombe tel un couperet.
Il n’est pourtant pas du genre de la maison que de se reposer sur ses frêles lauriers, mais la Galaxy Tab 2 ne constitue bel et bien qu’une mise à jour logicielle d’un concept nomade instigué depuis belle lurette.
Tout au plus l’alliance d’Android Ice Cream Sandwich et d’une interface TouchWiz un tantinet remodelée confère-t-elle à l’ensemble un semblant de cohérence et d’actualité, assez pour se distinguer, alors que le gros des constructeurs joue d’innovation pour multiplier les offensives sur le créneau des ardoises numériques.
Si l’immobilisme prime, la Galaxy Tab 2 embarque enfin ce port microSD qui faisait tant défaut à son prédécesseur.
Elle s’alourdit ainsi un chouïa, toujours en-deçà des 600 grammes.
La 3G reste optionnelle, mais le Wi-Fi 802.11n est intégré en standard, au même titre que le Bluetooth 3.0.
En revanche, le processeur double coeur à 1 GHz reste de rigueur, épaulé d’1 Go de RAM.
En guise de contrepartie à une batterie plus volumineuse, le châssis tutoie le centimètre d’épaisseur (9,7 mm).
Comme inlassablement, il abrite toujours un écran PLS d’une résolution de 1280 x 800 pixels.
Le Royaume-Uni inaugurera la tournée européenne de cette tablette, à compter du mois de mars.
La France attendra vraisemblablement l’été… à moins qu’Apple, défenseur d’une tablette iPad 3 en voie d’intronisation, ne déchaîne à nouveau son courroux contre Samsung sur le front des brevets.