Tablettes en avion : les Etats-Unis révisent leur approche

Aux Etats-Unis, on entrevoit les premiers signes d’un assouplissement de la réglementation qui encadre l’usage d’appareils électroniques à bord des avions de ligne.

Citées pour l’exemple, les tablettes numériques ouvrent la voie à une réflexion plus large autour des vêtements et accessoires intelligents, comme les lunettes interactives Google Glass ou les montres connectées que préparent Samsung, Sony… et certainement Apple.

Il est notamment question, à l’initiative de la FAA (Federal Aviation Administration), de lever les restrictions qui s’appliquent actuellement lors des phases de décollage et d’atterrissage : en l’occurrence, l’extinction desdits appareils électroniques sans autre forme de procès.

Selon un rapport interne dont le New York Times se fait l’écho à l’appui des témoignages concordants de deux sources dites « proches du dossier », les régulations en la matière pourraient évoluer dans les prochains mois.

Leur amendement s’inscrirait dans la lignée d’une étude menée par un groupe d’industriels (Amazon, Boieng…) constitué l’année passé, et qui ne serait pas parvenu à démontrer que les ondes électromagnétiques émises par les tablettes perturbent effectivement les systèmes de navigation.

Les conclusions officielles sont attendues pour le mois de juillet, mais la Commission fédérale américaine de télécommunications (FCC), soutenue par les syndicats nationaux du personnel navigant et les tour-opérateurs, prône d’ores et déjà un assouplissement.

Certaines personnalités politiques sur place secondent la démarche, préconisant une utilisation en mode « avion » (coupure des connexions sans fil).

Illustration avec Claire McCaskill. « Les affirmations selon lesquelles l’utilisation d’appareils électroniques en vol représente un danger pour les voyageur sont infondées« , résume la sénatrice démocrate de l’État du Missouri.

Et d’ajouter que les rasoirs électriques ou encore les dictaphones, « qui émettent tout autant d’ondes« , sont pour leur part autorisés en cabine, sans distinction.

En outre, les tablettes se généralisent dans les cockpits, en tant que carnets de vol pour les pilotes.

Certaines compagnies en équipent même leur personnel navigant. C’est le cas d’Emirates Airline, qui a déployé 1000 tablettes HP ElitePad 900 propulsées par Windows 8, pour apporter aux passagers une meilleure qualité de service (préférences alimentaires, choix des sièges, etc.)

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : êtes-vous à la page en matière de tablettes tactiles ?

Crédit photo : Stokkete – Shutterstock.com

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