Tablettes : le clavier leur colle à la peau
Selon Forrester, l’évolution du paradigme informatique a imposé les tablettes numériques en entreprise, mais la majorité des utilisateurs finaux reconnaît ne pas pouvoir se passer d’un clavier.
Pierres angulaires d’un changement de paradigme informatique global dicté par le phénomène de consumérisation, les tablettes font leur nid en entreprise… souvent assorties d’un clavier.
Ainsi s’expriment les principales conclusions d’une étude* réalisée par Forrester, en Europe et aux États-Unis, auprès de 1000 salariés qui utilisent l’outil informatique au moins une heure par jour pour des besoins professionnels.
Si ces derniers déclarent, dans l’ensemble, avoir apprivoisé ces produits d’un nouveau genre, « plus mobiles » et « plus intuitifs pour remplir certaines tâches collaboratives », ils sont nombreux à ne pas pouvoir les dissocier d’un dispositif de saisie ‘physique’.
Sans fil ou sous la forme d’une station d’accueil, le clavier reste en l’occurrence un accessoire « indispensable » pour 62% de ceux qui possèdent ou réclament une tablette.
Décrits comme « plus flexibles », les terminaux convertibles retiennent l’attention de 35% des sondés.
Les collaborateurs en entreprise s’éveillent à cette conception hybride dont l’attrait grandissant a positivement impacté, au cours des derniers mois, l’activité d’un fabricant : Asus.
Fortement impliqué sur ce segment avec sa gamme Transformer, le groupe taïwanais a vendu, au 2e trimestre 2013, environ 2 millions de tablettes dans le monde (+120% sur un an).
Qu’importe le facteur de forme, la dualité induite par le couple tablette-clavier constitue une piste de conquête pour Android. Elle l’est aussi pour certains OS comme Ubuntu, conçu pour des environnements de type bureau, et qui s’adapte progressivement au mobile.
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