Tablettes : HP envisagerait de passer par la case Android
Au-delà des Chromebooks, le rapprochement entre Google et HP pourrait se matérialiser par l’officialisation d’une tablette Android pourvue d’un processeur Nvidia Tegra 4. En revanche, c’est l’inconnue pour webOS.
Nouvel arrivant sur le marché des Chromebooks, HP projetterait d’aller plus loin dans l’écosystème Google, en passant par la case Android.
Des travaux en ce sens auraient cours depuis l’automne, avec en ligne de mire une tablette haut de gamme sous architecture microprocesseur ARM, vraisemblablement propulsée par un CPU Nvidia Tegra 4.
Il est question, selon ReadWrite, d’une officialisation imminente, qui pourrait même s’assortir de quelques avant-goûts d’un éventuel smartphone lui aussi mu par l’OS mobile de Google.
En quête de points d’appui pour aborder le tournant de l’ère dite du « post-PC », HP affiche déjà à son catalogue une tablette Windows 8 : l’ElitePad 900, équipée d’un processeur Intel Atom « Clover Trail ».
Mais à 800 euros HT, hors accessoires, le champ d’adoption du produit se limite aux grandes entreprises (témoin un récent accord de fourniture à la compagnie aérienne Emirates Airline).
Diversifier les horizons stratégiques vers une ardoise Android renforcerait les accroches auprès du grand public, mais aussi des professionnels en proie aux restrictions budgétaires.
D’autant plus que le processeur Tegra 4, avec ses quatre puces Cortex-A15 à 1,5 GHz, son GPU à 72 coeurs et son modem 4G LTE, délivrerait les performances d’un appareil haut de gamme.
En revanche, c’est l’inconnue quant à la destinée de webOS, le système d’exploitation pour appareils mobiles hérité du rachat de Palm (1,2 milliard de dollars en juillet 2010).
Principalement basé sur Linux, cet environnement qui n’aura peuplé que quelques terminaux (la tablette TouchPad ; les smartphones Pre 4 et Veer) est aujourd’hui sous la régime de l’open source, en licence Apache 2.0.
Rebaptisé pour l’occasion Open webOS, il est désormais pris en charge par une spin-off de l’équipe de développement originale, dont l’activité est réunie sous la coupe de la filiale GRAM.
Cette dernière, présentée comme un incubateur de projets logiciels et cloud, a officiellement vocation à poser progressivement les premiers jalons d’un renouveau jusqu’auprès du grand public.
Les efforts se portent tout particulièrement sur le build webOS OpenEmbedded, élaboré pour les architectures matérielles multiples et les plates-formes embarquées sur base ARM.
Mais HP, qui a longtemps positionné son bijou au coeur de sa stratégie « Devices » en l’imaginant embarqué sur tout ce qui n’est ni un PC, ni un serveur, semble avoir revu ses ambitions à la baisse.
Tout du moins, son silence en dit long. Et la multinationale américaine ne revient pas plus sur le destin funeste de la TouchPad, qui pourrait pourtant constituer un point d’appui dans la réorientation vers Android.
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