L’interface clavier-souris, qui anime l’informatique personnelle depuis sa démocratisation avec l’apparition du Macintosh en 1984, vit-elle ses dernières années? A l’heure où Microsoft évoque une technologie d’écran tactile multipoints pour Seven, le prochain Windows, les usages autours de l’écran tactile se multiplient. Peut-être, d’ailleurs, accélérée depuis l’apparition de l’iPhone d’Apple.
HP a ainsi beaucoup investi sur son TouchSmart, un PC tout-en-un comme en fabrique (encore une fois) Apple avec l’iMac mais aussi Dell sur l’XPS-One. A la différence que, comme son nom le suggère, le TouchSmart est tactile. Et à ce titre, HP prend de l’avance sur ses deux concurrents précédemment cités.
Le IQ500 succède à un modèle qui n’est pas sorti en Europe. Une version plus aboutie, donc, et réellement séduisante. Le système se pilote vraiment au doigt grâce à une technologie tactile développée par HP. On se déplace dans Vista comme on le ferait à la souris. Assez bluffant comme on peut le voir sur la vidéo. D’autant que la technologie est indépendante du système d’exploitation. Les fans de Linux pourront ainsi profiter du TouchSmart avec leur distribution préférée.
De plus, et c’est peut-être ce qui fait la différence, l’appareil s’accompagne d’une application (sous Vista en revanche) dédiée aux contenus multimédia. Vidéos, photos, musiques, jeux, post-it électroniques, télévision, etc., se succèdent à partir d’un menu horizontal personnalisable et que l’on fait défiler en glissant le doigt sur l’écran. Un sous menu, plus complet, occupe le bas de l’écran à la manière de… Mac OS X (décidément, on y échappe pas). Simple et intuitif, même les enfants les plus jeunes s’y retrouvent. Le tactile, c’est bien mais ça laisse des traces sur l’écran (HP livre d’ailleurs son TouchSmart avec un petit chiffon doux). Plus sérieusement, la technologie oblige à rester proche du moniteur. Et le pilotage d’un film à partir du canapé nécessitera le recours à la télécommande. Avec ses nouveaux Qosmio, Toshiba a justement décidé de prendre ses distances tout en se passant de télécommande. La main devient le seul outil de pilotage du PC.Le principe est simple. La webcam (intégrée au portable) détecte les mouvements de la main, laquelle doit se situer à moins de 2,50 mètres de l’écran. Une application dédiée se charge de convertir les mouvements de la main en ordres interprétables par une interface dédiée. Ce langage des signes d’un genre nouveau est des plus basiques : Poing fermé pour diriger le pointeur, pouce abaissé pour « cliquer » (le double clic n’est pas encore « au poing ») et main ouverte pour arrêter une lecture (de vidéo, par exemple).
Les usages sont donc limités. Pas question de faire du Photoshop ou sa comptabilité avec la technologie de Toshiba. De plus, celle-ci est encore largement perfectible, tant dans la réactivité que l’identification de la main pilote. Selon les quelques démonstrations auxquelles Vnunet.fr a pu assister, le système cafouillait lorsque plusieurs personnes, et paires de mains, se tenaient dans le champ la webcam. Il n’en reste pas moins une innovation réelle, pratique pour piloter une vidéo sous Media Center, comme on peut le voir sur la vidéo.
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