Sous la houlette du gouvernement, un comité de suivi multi-sectoriel monte en puissance contre le piratage des oeuvres sur Internet.
![lutte-anti-piratage-gouvernement-ruiner-business-plans-sites-illegaux](https://www.itespresso.fr/wp-content/uploads/2015/09/lutte-anti-piratage-gouvernement-ruiner-business-plans-sites-illegaux-120x90.jpg)
Sous la houlette du gouvernement, un comité de suivi multi-sectoriel monte en puissance contre le piratage des oeuvres sur Internet.
Dans sa dernière étude, l’ALPA montre que si le piratage audiovisuel (films et séries) a diminué entre 2011 et 2013, le streaming illicite a fortement progressé.
Le tribunal correctionnel de Paris a infligé à cinq membres d'un réseau de piraterie audiovisuelle de lourdes sanctions financières assorties de peines de prison avec sursis.
Nicolas Seydoux, président de Gaumont et de l'association anti-piratage ALPA juge que la suppression de la loi Hadopi serait "une catastrophe" d'envergure internationale.
Six majors réclament un million d'euros de dommages et intérêts au fondateur du site Ledivx.com. Fermé en 2010, cet annuaire redirigeait l'internaute vers plus de 1500 films téléchargeables en P2P.
Hervé Schauer Consultants, société de conseils en sécurité IT, prend la main sur l'audit de la plate-forme de Trident Media Guard, qui connaît des failles dans la chaîne de la lutte contre le piratage numérique.
Qualifié de "plus important site français de téléchargement illégal", Liberty-Land.net a été fermé par la gendarmerie. Ses gérants risquent 5 ans de prison et une amende d'un demi-million d'euros.
Après la première "recommandation pédagogique", la Hadopi enclenche la phase 2 : avertissement par lettre recommandée. Avec un rythme hebdo de 10 000 avertissements envoyés, l'objectif initial est "atteint".
Le Conseil d’Etat a transmis un décret CPD-Hadopi important pour rendre le dispositif opérationnel. Les ayants droit dans la musique et le cinéma s'apprêtent .
Même si le collège de la Hadopi se déclare "prête techniquement" à recevoir les saisines des ayants droit, il manque encore des pièces pour compléter le dispositif anti-piratage.
Des ayants droit du secteur de l’audiovisuel et de la musique ont déposé devant la CNIL leurs dossiers de demande de surveillance des réseaux P2P, opérée par la firme française TMG.