Les cyber-attaques et les intrusions réseaux nuisent à la compétitivité économique voire aux intérêts vitaux des Etats-Unis. Cela lui coûterait entre 0,1 à 0,5 % de son PIB. Outre la Chine, la France est pointée du doigt.
![cyberespionnage-etats-unis-rapport-classe-NIE-securite](https://www.itespresso.fr/wp-content/uploads/2013/02/cyberespionnage-etats-unis-rapport-classe-NIE-120x90.jpg)
Les cyber-attaques et les intrusions réseaux nuisent à la compétitivité économique voire aux intérêts vitaux des Etats-Unis. Cela lui coûterait entre 0,1 à 0,5 % de son PIB. Outre la Chine, la France est pointée du doigt.
En 2011, des exercices militaires de simulation de guerre électronique ont été organisés par les Etats-Unis et la Chine. Entre partage d'expérience et méfiance dans les deux camps.
Le ministère japonais de la Défense conçoit un virus susceptible de répondre à une grande cyber-attaque. Mais le cadre législatif empêcherait de l'utiliser.
Selon le labo de l'éditeur de sécurité IT, une même plate-forme a servi à concevoir les malware sophistiqués Stuxnet et Duqu. Moins rassurant : elle a permis d'élaborer d'autres virus non identifiés.
Aux Etats-Unis, le Département de la Défense américain se déclare favorable à des ripostes plus fermes en cas d'assauts contre les systèmes IT les plus sensibles.
Aux Etats-Unis, le général Keith Alexander, voudrait que la tête de pont militaire pour la cyber-guerre prenne aussi en main la protection des infrastructures critiques dans le monde civil.
Selon l'OCDE, une cyber-guerre paraît peu probable. En revanche, il est impératif que les gouvernements renforcent leur défense contre les assauts informatiques.
En 2011, l'éditeur de solutions de sécurité craint l'essor du "hacktivisme" et des "menaces persistantes avancées" (Stuxnet). Sans compter sur la florissante cyber-criminalité.
Sous la houlette de l'ENISA, une opération visant à simuler une cyber-attaque à grande échelle est organisée par des pays membres de l'UE. Les moyens sont plus limités qu'aux Etats-Unis.
Le gouvernement américain lance ce mardi un exercice de simulation baptisé Cyber Storm III, lui permettant d’évaluer ses capacités de réaction en cas de cyber-attaque d’envergure.
Lors d'auditions au Sénat américain, plusieurs experts de la cyber-sécurité ont prôné la conception d'infrastructures vitales sécurisées pour résister à une attaque informatique de grande ampleur.
Sur France Info, le fondateur de la société Kasperky (solutions anti-virus) prévient les gouvernements : nous ne sommes plus à l'abri d'opérations de cyber-guerre ou d'actes de cyber-terrorisme.
La simulation de cyber-attaque, paralysant les systèmes de communication ou les réseaux d'énergie, montre des défaillances dans la gestion de crise. Le Sénat américain va approfondir le sujet.
Depuis Washington DC, une simulation à grande échelle va mettre à l'épreuve les réseaux américains pour analyser leur capacité à résister à une cyber-guerre.
Dans son rapport sur la criminologie virtuelle, McAfee estime que la multiplication des cyber-guerres entre les Etats pourrait avoir des effets dévastateurs sur les infrastructures critiques et le secteur privé.