Au nom d'une atteinte non nécessaire à la liberté de communication, les Sages ont censuré le délit de consultation de sites terroristes inscrit depuis juin 2016 au code pénal.

Au nom d'une atteinte non nécessaire à la liberté de communication, les Sages ont censuré le délit de consultation de sites terroristes inscrit depuis juin 2016 au code pénal.
Dailymotion a été sanctionnée plus sévèrement en appel pour la diffusion illégale d'extraits vidéo de TF1 et de spectacles de Gad Elmaleh postés sur sa plateforme.
La Cour de cassation a annulé partiellement une affaire d'exploitation illicite d'un cliché de Patrick Bruel sur le portail AuFéminin.com et le service de recherche d'images de Google.
Le TGI de Paris a débouté TF1 qui accusait YouTube de "contrefaçon", "concurrence déloyale" et "parasitisme". Le groupe audiovisuel se réserve le droit de faire appel.
Dans l'affaire des tueries (Montauban, Toulouse), la police a examiné les connexions IP liées à une petite annonce sur Leboncoin.fr déposé par l'une des victimes. Ce qui a permis de donner un coup d'accélération à l'enquête.
Le ministre de l'Economie numérique Eric Besson a pris en compte l'avis négatif du CNN sur un projet de décret instaurant un filtrage administratif du Net. Mais les travaux se poursuivent pour aboutir à une nouvelle mouture.
Le glissement "hébergeur - éditeur de services" au Sénat est enterré, ce qui rassure l'ASIC (Dailymotion, PriceMinister, Google...). Mais l'appréciation du statut varie selon les décisions de justice et elle peut fragiliser la liberté ...
L'Association des Services Internet Communautaires (ASIC) va déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Elle vise le décret LCEN précisant les obligations de sauvegarde des données par les hébergeurs.
Un décret précise les modalités de la conservation des données pour les prestataires Internet. Mais un récent rapport du Sénat propose une évolution troublante du statut d'hébergeur.
Dans l'affaire qui l'oppose depuis quatre ans aux producteurs et ayants droit du film Joyeux Noël, Dailymotion obtient un soutien déterminant de la justice française.
Face "aux pressions politiques", l'hébergeur, qui abrite une partie des contenus sulfureux de WikiLeaks, demande à un juge en référé de se prononcer sur le dossier. Vite.
La cour d'appel de Paris a confirmé le statut de Dailymotion en qualité d'hébergeur en vertu de la loi LCEN. Et la procédure coûte cher à l'humoriste au final.