Le gouvernement "ne peut pas priver" la Hadopi "de ses moyens de fonctionner", considère l'instance administrative en charge de la lutte contre le piratage numérique. Turbulences à prévoir.
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Le gouvernement "ne peut pas priver" la Hadopi "de ses moyens de fonctionner", considère l'instance administrative en charge de la lutte contre le piratage numérique. Turbulences à prévoir.
La présidente de la Commission de protection des droits minimise le souci de renouvellement des mandats au sein de la Hadopi. Pas de blocage dans la lutte antipiratage numérique mais du retard à prévoir.
Au cours d'une réunion publique, la Hadopi a révélé ses derniers chiffres et dissipé quelques malentendus.
L'Assemblée nationale a adopté une loi permettant aux ayants droit de réclamer des dommages et intérêts aux internautes attrapés par la Hadopi pour téléchargement illégal. Le tout sans qu'ils puissent se défendre.
La Commission de protection des droits, rattachée à la Hadopi, convoque une dizaine d'internautes qui ont déjà reçu deux avertissements. "Les plus irréductibles" d'entre eux se retrouveront devant la justice d'ici la fin de l'année.
Après la première "recommandation pédagogique", la Hadopi enclenche la phase 2 : avertissement par lettre recommandée. Avec un rythme hebdo de 10 000 avertissements envoyés, l'objectif initial est "atteint".