« Partage d’expertise de haut niveau », « mise en relation d’experts qualifiés avec les donneurs d’ordre »… Autant de termes communs aux descriptifs des activités d’eMindHub et de Talao.
La première de ces sociétés est née en 2015 à proximité de Toulouse. Elle devrait, d’ici à la fin de l’année, être absorbée par la seconde, fondée il y a quelques mois à Paris*.
Le rapprochement reflète une continuité technologique qui consistera en l’extension de la plate-forme d’eMindHub.
Le concept de la place de marché de free-lances restera d’actualité, mais il sera progressivement décentralisé sur la base de la blockchain Ethereum.
Cette dernière doit permettre, à terme, de créer une « organisation autonome » gérée par une communauté de talents certifiés qui auront la main sur leur « identité professionnelle ».
Alors qu’eMindHub se concentre sur le domaine de l’aéronautique et du spatial, Talao vise plus large, dans des secteurs technologiques où les compétences sont rares : IA, DevOps, robotique, etc.
En version alpha depuis le mois de juillet, le protocole décentralisé de Talao doit être lancé d’ici à la fin de l’année sur le mainnet d’Ethereum. Il sera alors officiellement en capacité technique de transférer de la valeur. En l’occurrence, des tokens qui constitueront la monnaie d’échange pour la mise en relation.
Les offres que publient les entreprises sont communiquées par mail aux free-lances susceptibles de correspondre. Ils peuvent répondre – par écrit ou en vidéo – ou recommander d’autres experts. Ils sont rétribués lorsque leur profil ou ceux qu’ils recommandent sont consultés.
Pour financer son développement, Talao a organisé, entre mars et août, une ICO qui lui a permis de lever 7 300 ethers (1,4 million d’euros au cours actuel). Un peu plus de 5 millions de tokens ont été distribués dans ce cadre.
L’entreprise entend orchestrer un deuxième tour entre 2019 et 2023, « selon l’avancement du projet ». Elle estime entre 60 et 70 millions de dollars ses besoins sur cinq ans.
Si l’échéance du 3e trimestre 2019 est fixée pour une architecture totalement décentralisée, l’exploitation commerciale de Talao n’attendra pas. Elle doit se faire par le biais de marketplaces privées, exploitables en marque blanche.
Sopra Steria s’est engagé sur cette voie. La SSII compte permettre aux free-lances de certifier les compétences qu’ils mettent en œuvre dans le cadre de projets de transformation numérique pilotés par ses soins.
Des groupes comme Airbus, Areva et Dassault Aviation se sont également rapprochés de Talao, qui leur propose, en complément, d’orchestrer campagnes marketing, communication institutionnelle et relations presse.
Le protocole décentralisé doit aussi être mis en place sur des marketplaces tierces, à l’image de Kmong (Corée du Sud).
* Talao est installé à Station F pour le programme d’incubation Chain Accelerator. Thierry Thevenet en est directeur général. Nicolas Muller préside la SAS par le biais de sa société de conseil Humanoe.
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