Avec sa solution éponyme de contrôle de bureaux distants et de réunions en ligne, TeamViewer cherche à renforcer sa position au sein des entreprises.
Pour s’opposer plus tangiblement à LANDesk et LogMeIn, références sur ce secteur, l’éditeur allemand s’ouvre aux nouveaux systèmes d’exploitation desktop (Windows 8.1, OS X 10.9 ‘Mavericks’) et enrichit son offre Premium.
Mais TeamViewer 9*, aujourd’hui disponible en version finale après un mois de bêta, évolue aussi dans sa version gratuite, réservée à une utilisation personnelle.
Le logiciel, qui permet toujours prendre la main sur des postes distants à des fins d’assistance, de télémaintenance ou encore de télédistribution logicielle, gère désormais les sessions simultanées via des onglets, comme dans un navigateur Web.
Une fonctionnalité qui s’applique aussi aux réunions (présentations, formations, projets collaboratifs…) avec jusqu’à 25 utilisateurs en visio ou voix sur IP.
TeamViewer introduit également la gestion des écrans multiples sur les ordinateurs distants et l’authentification forte à double facteur, impliquant typiquement la saisie d’un mot de passe et l’envoi d’un code de vérification sur un smartphone, par exemple via l’application Google Authenticator.
L’autre nouveauté majeure concerne le Wake-on-LAN, en d’autres termes la possibilité de ‘réveiller’, en local ou à distance, une machine connectée par Ethernet (ne fonctionne pas en Wi-Fi).
A noter que l’intégration de la machine distante dans le menu contextuel de Windows (option ‘Envoyer vers…’), la simplification des connexions via des raccourcis bureau et l’enrichissement du presse-papier, qui supporte désormais d’autres contenus que le texte.
Du côté des entreprises, les principaux changements portent sur la console d’administration centralisée.
Toujours délivrée en SaaS (Software-as-a-Service) via le portail TeamViewer.com, celle-ci peut désormais générer à la volée des fichiers exécutables QuickSupport.
Ces modules, assimilables à des versions allégées du client TeamViewer, dispensent de toute installation sur les machines ‘esclaves’.
Utilisable en tant que Service Système se lançant automatiquement au démarrage, TeamViewer 9 intègre aussi de nouvelles API destinées à interfacer des annuaires Active Directory et des solutions métiers comme les CRM.
Introduits en 2012, les partages des listes de PC et la transmission du son depuis l’ordinateur client, restent d’actualité.
Le transfert de la vidéo est réservé aux titulaires d’une licence Business, Premium ou Corporate, payable en une fois, pour une utilisation illimitée dans le temps et une facturation selon le nombre de sessions initiées en simultané.
Toutes les connexions, chiffrées sur UDP ou TCP, s’effectuent en AES-256 (‘Advanced Encryption Standard’) et RSA 1024 bits, via le port 80 (HTTP).
Fondée en 2005, la société TeamViewer revendique plus de 100 millions d’utilisateurs, essentiellement dans l’industrie, la finance et le secteur public.
Parmi ses références en France, on compte Citroën, Fnac.com, le groupe France Télévisions et la Fédération française de Football.
* Attention : pour des raisons techniques et de licence, une connexion depuis TeamViewer 3, 4, 5, 6, 7 et 8 vers TeamViewer 9 n’est pas possible. L’inverse ne pose pas de problème.
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