Techstars fait sa première rentrée au Partech Shaker avec dix start-up

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Dix start-up de tous horizons participent à la première saison du programme d’accélération que Techstars organise à Paris, au sein du Partech Shaker.

Zify, venu d’Inde avec son application de covoiturage courte et moyenne distance ; SnapSwap, FinTech implantée entre le Luxembourg et la Californie ; Hydrologistics Africa, qui s’est installé au Kenya avec son dispositif connecté pour la distribution d’eau potable à la demande… Dix start-up de tous horizons ont posé, cette semaine, leurs valises au Partech Shaker.

Ce campus, inauguré fin 2014 dans le centre de Paris par le fonds d’investissement Partech Ventures* sera pour elles le théâtre d’un programme d’accélération de 90 jours.

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L’initiative est portée par Techstars, qui décline un concept déjà en place dans plus d’une vingtaine de structures entre les États-Unis, l’Europe (Berlin, Londres, Tel Aviv) et l’Afrique.

Air Liquide, FDJ, Groupama, Renault et Total accompagnent la démarche, qui leur permettra non seulement d’identifier des pistes de collaboration, mais aussi de proposer à leurs équipes internes d’être elles-mêmes « accélérées » pendant plusieurs semaines.

De la réalité augmentée…

Les start-up avaient du 18 mars au 20 juin derniers pour déposer leur candidature. Techstars dit avoir reçu « plusieurs centaines » de dossiers provenant de 64 pays (24 %, de France ; 29 %, des États-Unis).

Entre intelligence artificielle, IoT, SaaS, cybersécurité, data, services BtoC, blockchain et smart city, le périmètre de recherche était large. La sélection des start-up s’en ressent.

Deux d’entre elles ont été fondées l’an dernier à Paris : POMP et Wakeo.

La première propose la livraison de carburant à la demande (sans plomb et diesel) par le biais d’une « station-service mobile ». La seconde, membre de l’incubateur Telecom ParisTech, travaille sur la visibilité en temps réel des flux de transport.

Cap vers la banlieue toulousaine, à Labège, avec une autre société née en 2016 : EyeLights, qui a développé, pour les usagers de deux-roues, un GPS en réalité augmentée qui s’installe sur les casques et projette les informations dans le champ de vision.

Au « club des 2016 », il y a aussi Miuros, implanté à Lyon avec ses solutions d’optimisation du service client basées sur l’automatisation par les algorithmes.

Des algos, on en trouve aussi chez Hydrologistics Africa, dont le siège social se trouve au Royaume-Uni, mais qui se développe au Kenya, avec son dispositif Hydro IQ, greffé aux réseaux d’eau potable afin d’en optimiser la distribution, notamment par un système de crédits rechargeables sur mobile.

… à la blockchain

Plus proche de nous s’est installé SnapSwap. La firme fondée en 2012 à San Francisco a en l’occurrence choisi le Luxembourg pour développer, en Europe, son offre de services financiers qui verse, entre autres, dans les cryptomonnaies et les registres décentralisés.

Autre Californien d’origine : TerraManta. La start-up créée en 2016 s’est spécialisée dans l’analyse de données pour le compte des investisseurs, avec un focus sur l’évolution des prix des matières premières. Sa première offre concerne le pétrole ; suivront les métaux précieux et les produits agricoles.

Retour en Europe avec Besafe, basé en Arménie. Fondée en 2015 sous le nom Skycryptor, l’entreprise propose, en BtoB, des solutions de sécurisation et de suivi des données.

Du côté de l’indien Zify, présent à Mumbai, Delhi, Hyderabad et Bangalore avec un service de covoiturage courte et moyenne distance, on a choisi Berlin, Paris, Londres et Stuttgart comme points d’ancrage en Europe.

TaCerto.com a pour sa part opté pour la marque Lovys dans l’optique de lancer, en France, sa plate-forme destinée à fédérer plusieurs contrats d’assurance en un abonnement unique. La start-up exploite aussi un comparateur de cartes bancaires et un simulateur d’emprunts.

Techstars prend, en échange d’un financement de 120 000 dollars, 6 % du capital de chacune de ces jeunes pousses.

* Pour Partech Ventures, la démarche s’inscrit dans la continuité du programme « Europe Made Easy », lancé en 2016 avec l’objectif de faciliter l’installation en France d’entreprises technologiques étrangères.

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