Tele2 offre à nouveau les frais d’activation
L’activation d’une ligne ADSL est habituellement facturée 69 euros à l’abonné. Sauf chez Tele2 qui relance sa promotion, mais uniquement sur les zones dégroupées.
L’opérateur téléphonique et fournisseur d’accès Internet (FAI) Tele2 annonce la gratuité des frais de mise en service pour toute souscription à l’un de ses forfaits ADSL, 128 ou 1 024 Kbit/s. A partir du 1er mars 2004, les nouveaux abonnés se verront donc offrir les 69 euros TTC de frais d’activation de ligne habituellement facturés.
Cette offre promotionnelle est valable jusqu’au 30 juin 2004 uniquement. Mais, c’est devenu une habitude, les frais d’activation sont régulièrement offerts par Tele2 comme par nombre de ses concurrents. Depuis le lancement des offres haut débit du FAI (voir édition du 14 mai 2003), les frais d’activation étaient alloués gracieusement jusqu’en fin d’année. Seul les clients ayant souscrit leur abonnement durant le premier trimestre 2004 n’ont pas bénéficié de cette promotion. Période pendant laquelle le FAI en a profité pour augmenter les débits proposés, son forfait 512 Kbit/s passant à 1 Mbit/s (voir édition du 12 janvier 2004).
Une nouvelle forme de discrimination
Cependant, seuls les abonnés situés sur le réseau dégroupé (Tele2 s’appuie sur les services de l’opérateur Neuf Telecom) bénéficieront de la promotion. Pour les internautes qui n’ont pas cette chance et dépendent donc du réseau de France Télécom, les forfaits de Tele2 restent néanmoins intéressants du fait de l’absence de période d’engagement et de frais de résiliation. La raison en est simple : selon un porte-parole de Tele2, les frais liés au réseau de Neuf Telecom sont beaucoup moins élevés que ceux que France Télécom facture aux fournisseurs d’accès et opérateurs alternatifs. Résultat, le Tele2 reporte les économies sur ses forfaits afin de renforcer sa stratégie de gain de parts de marché sur le marché du haut débit. Mais en réservant sa promotion aux seuls abonnés dégroupés, le FAI introduit une nouvelle forme de discrimination qui risque d’aggraver la fameuse fracture numérique.