Battre le fer tant qu’il est chaud. Les discussions entre les groupes Orange et Bouygues en vue d’une consolidation dans le secteur des télécoms ont avancé depuis fin 2015.
Les deux parties seraient parvenues à scelle un accord de confidentialité. Ce qui est considéré comme « le début des pourparlers officiels en vue du rachat de Bouygues Telecom », selon le Journal du Dimanche.
L’hebdomadaire précise que les discussions portent seulement la filiale télécoms du groupe Bouygues. Une éventuelle intégration de la chaîne TF1 dans l’accord serait désormais écartée, malgré les velléités d’Orange dans ce sens.
Les prochaines réunions au sommet des équipes de management concernées devraient porter sur les questions de valorisation et de gouvernance. Les vraies négociations débuteraient à la mi-janvier dans l’espoir de boucler une alliance en trois mois.
Il restera ensuite à savoir dans quelles conditions ce rapprochement serait susceptible d’être adoubé par les autorités de régulation chargées de mesurer l’impact concurrentiel sur le marché des télécoms. On envisage des cessions d’actifs pour ré-équilibrer les forces.
De son côté, l’Etat, actionnaire direct à hauteur de 13,5% d’Orange (parallèlement Bpifrance en détient 9,6%), regarderait cette alliance avec une certaine bienveillance.
Une valorisation de Bouygues Telecom est estimée aux alentours de dix milliards d’euros. Ce rapprochement permettrait au groupe de Martin Bouygues de disposer d’une participation minoritaire dans Orange qui se situerait à environ 15%.
Toujours selon l’accord esquissé par le JDD, Orange s’engagerait à reprendre tous les salariés de Bouygues Telecom, sans procéder à des licenciements.
Les deux parties principalement concernées n’émettent pas de commentaires en l’état actuel.
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