Le téléphone portable a 40 ans : de l’ère du mobile à la génération smartphone en images

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Motorola DynaTAC téléphone portable 40 ans

Le premier appel passé via un téléphone portable a 40 ans. Coup de rétroviseur en images sur trois décennies d’exploitation commerciale des réseaux cellulaires, marquées par une quête d’interopérabilité et le passage à la postérité de certains terminaux.

A l’heure de commémorer les 40 ans du premier appel passé via un téléphone portable, coup de rétroviseur en images sur trois décennies d’exploitation commerciale des réseaux cellulaires, marquées par une quête d’interopérabilité et le passage à la postérité de certains terminaux.

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S’il est communément admis qu’en 1973, Marty Cooper, ingénieur chez Motorola, marquait l’histoire des télécommunications en coupant pour la première fois le cordon en faveur des ondes radio, les expérimentations préalables qui ont façonné sa réflexion semblent tombées dans l’oubli.

Elles en sont pourtant la clé de voûte, trouvant leurs origines dans l’après-guerre, au gré des initiatives de la société American Telephone & Telegraph (AT&T) autour de la 0G, (« zéro-G »), qui préexistait aux réseaux cellulaires.

C’est près de 40 ans plus tard, en 1983, qu’est intervenu le lancement commercial du premier téléphone (trans)portable, toujours sous l’impulsion de Motorola : vendu 3995 dollars, le modèle 8000x offrait 30 minutes d’autonomie.

Depuis lors, les réseaux sans fil sont montés en débit, ont gagné en portée, en stabilité ou encore en sécurité.

Le hardware a pris des couleurs en parallèle, certains produits marquant l’histoire par leur popularité (l’increvable Nokia 3310 et ses coques interchangeables) ou le franchissement d’un cap technologique (le Bluetooth sur l’Ericsson T39, le smartphone avant l’heure avec l’IBM Simon).

Accompagnant l’avènement de l’iPhone (2007) et de son premier concurrent sous Android (le HTC Dream, en 2008), la carte SIM s’est métamorphosée en parallèle, depuis la livraison, en 1991, d’une première fournée de 300 exemplaires à un opérateurs télécoms finlandais.

Bell System, Motorola DynaTAC, Cityman 900, Simon Personal Communicator, iPhone, HTC Dream : voici un bref historique dressé en images.

Le téléphone portable a 40 ans

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D'une SIM à l'autre
De son acronyme SIM utilisé pour "Subscriber Identity/Identification Module", cette puce stocke des informations destinées à authentifier un utilisateur sur les réseaux mobiles. Plus qu'un simple support de connectivité, elle est devenue une porte ouverte vers des services à valeur ajoutée et pourrait bientôt embarquer en standard un module NFC. Elle a aussi évolué à mesure que les téléphones mobiles se sont miniaturisés. Vendus en 1991 à l'opérateur télécoms finlandais Radiolinja par un fabricant allemand, les 300 premiers exemplaires étaient au format "carte de crédit" (8,56 x 5,4 cm), 1FF dans la nomenclature de la 3GPP. Ils fonctionnaient sur un courant de 5 volts. La mini-SIM (2FF), à laquelle l'usage a fini par attribuer le raccourci SIM, a pris le relais en 3,3 V. Suivent aujourd'hui la micro-SIM (3FF) et la nano-SIM (4FF), utilisée notamment dans l'iPhone 5.

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Crédit photos (dans l’ordre de la galerie) :
Motorola DynaTAC : Science Museum London
RCC Phone : Western Electric
Nokia Cityman 900 : Pinot & Dita
Nokia 3310 : Brett Jordan
Ericsson T39 : « bfshadow » (Flickr)
HTC Dream : Jose Antonio Gelado
iPhone : Apple
Smartphones à écrans souples : Wall Street Journal

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