D’après une étude de l’Idate réalisée en début d’année, 46% des PME françaises disposent déjà d’un abonnement téléphonique basé sur IP (Internet Protocol), alors qu’elles n’étaient que 7% en 2006.
L’institut d’études orientés Internet-télécoms prévoit qu’en 2011, 75% des lignes téléphoniques reposeront sur IP. Cette migration qui n’est pas anodine et qui va impacter la stratégie globale de l’entreprise.
Sans surprise, la perspective de diminuer la facture téléphonique vient en tête des motivations des entreprises, dans leur décision de passer au tout IP. Plus généralement, elles visent à mieux maîtriser le coût de leurs communications, grâce à la tarification simplifiée et aux forfaits illimités des fournisseurs d’accès à Internet.
Les entreprises demandent de plus en plus de fonctionnalités avancées par la convergence des réseaux voix et données: communications unifiées, travail collaboratif, nouveaux outils contextuels… Cependant, cette quête de productivité et d’ouverture n’altère pas leurs impératifs d’interopérabilité, entre nouvelles solutions et ressources internes. Elles requièrent donc des procédés adaptables et évolutifs.
Notamment, les entreprises veulent conserver leur coordonnées téléphoniques, c’est-à-dire assurer la portabilité des numéros RTC (Réseau Téléphonique Commuté) vers la ToIP (Telephony over Internet Protocol).
Alors qu’elles souhaitent s’en remettre à un interlocuteur unique, pour mener leur migration vers la téléphonie sur IP, les PME sont confrontées au problème du choix du maître d’oeuvre. De nombreux acteurs postulent actuellement à cette fonction, issus de différents métiers: opérateur de téléphonie, opérateur IP, intégrateur, éditeur de logiciels, etc.
« Les PME réticentes à migrer invoquent principalement leur méconnaissance des solutions actuelles », rapporte l’Idate. On peut ajouter qu’elles considèrent les risques d’atteinte à la sécurité de leur système d’information, comme un frein à leurs projets de passage à la ToIP et à la convergence.
Le choix déterminant de l’infrastructure
Migrer vers la ToIP et les communications unifiées correspond bien à un projet plus global que le simple renouvellement du PABX (Private Automatic Branch Exchange). Ce projet s’inscrit dans la stratégie d’entreprise (budget, fonctionnement, image).
Quelle forme d’infrastructure de téléphonie sur IP choisir ? |
– Adaptation du PABX de l’entreprise au réseau IP par une passerelle : solution adaptative qui préserve l’existant et la disponibilité du RTC mais qui conserve le double réseau et ses frais de maintenance et d’abonnement |
– Remplacement du PABX par un IPBX (Internet Protocol Branch Exchange) : solution qui impose de renouveler tous les équipements téléphoniques mais qui se prête potentiellement à tous les avantages des communications unifiées |
– Externalisation de l’autocommutateur IP : solution d’IP Centrex (Central exchange), correspondant à un IPBX hébergé. |
(lire la deuxième partie de fond page suivante)
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