Selon le site BetaNews, AOL songe sérieusement à se séparer du moteur d’Internet Explorer qu’il exploite dans son navigateur propriétaire AOL 6. En échange, l’accord permettait à AOL d’être préinstallé dans Windows (aux côté de Wanadoo, notamment, en France), une fonction désactivable à l’installation. Mais l’accord passé en 1996 a pris fin en janvier dernier. Et depuis, les deux parties n’ont visiblement pas réussi à se mettre d’accord pour le prolonger sous une forme ou une autre. Causes de la discorde selon le fournisseur d’accès ? Les retards dans le développement du navigateur imputés à Microsoft ou encore la réticence de ce dernier à intégrer AOL dans la version de Windows Me destinée à Hongkong .
Le dilemme d’AOL
AOL pourrait se tourner vers n’importe quel autre moteur de navigateur et notamment celui de Netscape, société que le fournisseur d’accès a rachetée en 1999. Mais le premier provider mondial perdrait sa présence dans Windows, le système d’exploitation le plus distribué. Et malgré ses 29 millions d’abonnés, AOL ne souhaite pas prendre ce risque, du moins pas tant que le procès antitrust de Microsoft n’est pas clos. Ce qui n’a pas empêché AOL, selon Cnet News, de développer Komodo, nom de code d’un nouveau navigateur qui exploite Gecko, le moteur de rendu exploité pour Netscape 6. Le futur AOL 7 pourrait être lancé en fin d’année tant pour le réseau AOL que pour celui de CompuServe.
Actuellement, IE 4 et 5 représentent environ 88 % des navigateurs utilisés. Une situation qui pourrait changer si AOL optait pour Netscape, ou toute autre technologie, en remplacement du navigateur de Microsoft. Difficile cependant de savoir, tant du côté d’AOL que de Microsoft, si les versions propriétaires du navigateur du fournisseur de services en ligne sont intégrées aux statistique d’IE (si ce n’était pas le cas, pourquoi n’entend-on jamais parler de la part de marché du navigateur d’AOL pourtant non négligeable ?). De manière plus globale, chacun des acteurs est en train de développer ses services Internet. Dans ces conditions, on voit mal comment les deux protagonistes pourraient s’entendre. Un peu comme si Renault fabriquait les moteurs de Peugeot. Et la guerre que se livrent les deux géants autour de l’interopérabilité de leur messagerie (voir édition du 15 janvier 2001) ne calme en rien les esprits.
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