Tesla aurait des ambitions dans la musique en streaming

Tesla a-t-il l’ambition de développer son propre service de musique en streaming ?

Voilà quelques semaines, dans le cadre d’une réunion avec les actionnaires, le CEO Elon Musk avait annoncé, pour le mois de septembre, la présentation d’un camion électrique.

À cette même occasion, il avait, en réponse à une question sur ses goûts musicaux, déploré la faiblesse actuelle des algorithmes de recommandation (« C’est très difficile de se constituer de bonnes listes de lecture »)… et promis des nouveautés en la matière pour avant la fin de l’année.

À en croire Recode, des contacts ont été noués avec les grands noms de l’industrie musicale, dans l’optique de créer une offre associée aux véhicules Tesla, avec plusieurs formules, dont celle de base fonctionnerait, à l’instar de Pandora, sur le principe de la « radio personnalisée ».

En l’état du parc automobile mondial, les labels intéressés ne pourraient toucher qu’un nombre limité de conducteurs. La firme d’Elon Musk a certes enregistré 400 000 réservations pour sa Model 3 dont la livraison est prévue pour la mi-2018, mais sur l’année 2016, elle n’a vendu que 76 000 véhicules, à comparer aux 6,6 millions de Ford et aux 10 millions de General Motors.

Tandis que du côté d’Autoblog, on estime que Tesla part avec trop de retard sur Spotify (140 millions d’utilisateurs actifs, dont 50 millions sur une offre payante) et sur Apple Music (27 millions d’abonnés), Forbes considère que le service devra, pour avoir une chance de s’imposer, être conçu dans une logique multiplateforme.

On suivra l’annonce d’un éventuel partenariat, tel celui que Spotify a déjà signé avec Spotify pour tous ses marchés hors États-Unis. Mais aussi une éventuelle acquisition, à l’heure où le P-DG de Pandora est dit sur le départ sur fond de relance des activités de la plate-forme.