Test Acer Aspire One 722 : le baroud d’honneur des netbooks

Mobilité
netbook Acer Aspire One 722

Avec l’Aspire One 722, Acer s’investit d’une noble mission : sauver les netbooks. A cet effet, l’innovation est de mise sur ce 11,6 pouces doté d’une architecture AMD Brazos. Verdict à suivre.

Tout est dans le look

D’emblée, ce coloris bleu ciel accroche un regard qui a par ailleurs bien du mal à se détourner de cette étrange excroissance dont les ondulations rappellent l’effet instantané d’une goutte de pluie sur une étendue d’eau stagnante.

Garante d’une élégance dans la différence, cette bizarrerie pour le moins osée semblerait presque repousser les éventuelles traces de doigts, malgré un aspect métallisé particulièrement propice au désagrément.

Parée de cette robe distinctive, la machine ne parvient guère à éclipser plus longtemps ces vices esthétiques cachés, ces finitions hasardeuses sur les façades latérales.

Ainsi, l’intégration de certains ports laisse à désirer. C’est le cas d’un VGA si proéminent qu’il contraste en tout point avec un port Ethernet renfoncé dans son logement et qui laisse nécessairement une impression de vide.

De même, on note des ruptures dans l’assemblage final de certaines pièces de plastique dur. Il en résulte des ruptures criantes d’inesthétique.

A contrario, l’orifice destiné à l’évacuation d’air est d’autant plus discret que l’ensemble s’expose à des coups de chaud répétés, notamment au niveau d’une batterie particulièrement bien casée dans l’emplacement qui lui est réservé (pas de jeu).

A l’heure du lever de rideau, il est nécessaire de s’employer à deux mains. Dans la négative, la machine bascule une fois sur deux.

Ce n’est pas qu’elle soit excessivement légère, mais le panneau supérieur semble s’amouracher de son vis-à-vis jusqu’à laisser une impression de solidité exacerbée.

Se dévoile un ensemble aussi coquet que cohérent. Excepté ces autocollants à foison, l’Aspire One 722 joue la carte de la sobriété alliée à une harmonie tout juste contrariée par trois diodes témoins de fonctionnement, de chargement et d’activité de la connexion Wi-Fi.

Et sans jouer les stylistes, il faut reconnaître qu’Acer accouche d’une réalisation sans grand défaut, jusqu’à ce bouton de mise en marche, implanté en prolongement de l’une des charnières.

Le concours de beauté pourrait même se poursuivre jusqu’à se regarder dans la dalle glossy de 11,6 pouces. Face aux solutions mates, c’est le contraste assuré, sur fond de reflets prononcés.

Autre élément qui retient l’attention, un clavier pas comme les autres, doté de touches élancées dont le gabarit n’entraîne pas forcément une expérience plus plaisante, comme tout un chacun le constatera à l’utilisation.

Unique accessoire adjoint à ce netbook, un bloc d’alimentation disproportionné, au look disgracieux, dont on n’appréciera guère la robustesse toute relative.

La longueur de câble, la fiche secteur amovible et l’embout coudé côté ordinateur remontent tout juste la valeur intrinsèque d’un élément secondaire, mais toujours aussi indispensable.

Acer Aspire One 722 - dos

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