Test Acer Aspire One 722 : le baroud d’honneur des netbooks

Mobilité
netbook Acer Aspire One 722

Avec l’Aspire One 722, Acer s’investit d’une noble mission : sauver les netbooks. A cet effet, l’innovation est de mise sur ce 11,6 pouces doté d’une architecture AMD Brazos. Verdict à suivre.

Multimédia : la postérité n’est pas pour demain

Handicapé d’une lenteur naturelle à l’exécution des tâches qui lui incombent, l’Aspire One 722 a selon toute vraisemblance peu de chances d’exceller dans l’exercice audiovisuel.

En témoignent ces haut-parleurs internes situés sur la partie inférieure du châssis. Le son en est d’autant plus étouffé, mais sa réverbération immédiate contre le support sur lequel est posé le netbook offre une agréable sensation de puissance.

Assez pour ambiancer une pièce traditionnelle (salon, salle de jeux) le temps d’une séance cinéma ou d’une soirée musicale au coin du feu. S’il y a du monde au balcon, mieux vaut relier des enceintes à la sortie casque, étonnamment performante.

Poussé jusqu’à ses niveaux maximaux, le volume accuse rapidement une saturation omniprésente sur l’ensemble du spectre de fréquences.

L’enveloppe demeure toutefois plus généreuse au casque que via les enceintes intégrées, génitrices d’un rendu plat, écrasé, sans chaleur.

Quand bien même les aiguës de John Coltrane survivent globalement à cette agression auditive, les guitares du groupe The Police se taisent à jamais, tandis que la basse de Jamiroquai s’invite au rang des abonnés absents. Et que dire de l’électro de J-M Jarre, dénaturée ?

Précaution prise, il est temps de s’adonner à la lecture de contenus vidéo. Surprise, la résolution 1080p, en plein écran comme en fenêtré, passerait presque comme une lettre à la poste grâce à la puissance relative du GPU Radeon HD 6250 à 256 Mo de mémoire partagée.

Très appréciable pour un netbook, la qualité de l’image n’a malheureusement d’égal que ce comportement pataud de l’OS… et les nombreuses saccadent qui s’ensuivent, à fond le frame skip inopiné.

Dommage, car à la restitution d’une extraction d’un support Blu-Ray (pas de lecteur de disques optiques sur cette machine), les contrastes sont respectés ; les animations, fluides et cette sempiternelle trame parasite, discrète, voire absente des débats.

Une impression similaire se dégage d’ailleurs d’une webcam au rendu équilibré sur l’ensemble de la gamme chromatique, pour un résultat certes un peu terne et dénué d’une précision des contours, mais convaincant pour de la visioconférence.

[SCORE 3DMARK ?]

Acer Aspire One 722 - netbook - vue super stylée qui déchire

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