Test Acer Aspire S3 : un premier ultrabook pour essuyer les plâtres
Intronisé en septembre dernier, l’Acer Aspire S3 ouvre la voie aux ultrabooks, un nouveau concept dont il est le premier représentant. ITespresso.fr rend son verdict.
Logiciel, quand tu nous tiens
En quête d’un quelconque cohérence au coeur d’un fouillis matériel, une fois n’est pas coutume, Windows 7 accourt à la rescousse, faisant table rase d’un vide logiciel pourtant avéré.
L’impression de multitude et de pertinence est merveilleusement rendue, alors même que l’offre se limite à une édition Starter de la suite bureautique Microsoft Office.
Bienfaiteur malgré lui, l’écosystème Acer fait agréablement oublier ce désert de Gobi dont accouche la politique propriétaire de Microsoft, alliée à cette irritante nécessité de limiter l’envolée des prix.
Outre ce centre d’accueil qui rendra des services à bien des néophytes, les habitués des tablettes de la marque retrouveront, non sans un plaisir justifié, cette interface de partage par DLNA et d’agrégation de contenus multimédia depuis les réseaux sociaux, la dénommée clear.fi.
Intronisé en réponse aux inquiétudes des férus de la sécurité, l’eRecovery Management offre une solution de sauvegarde à distance, en quelques clics, direction le cloud d’Acer.
En local, le Backup Manager effectue un office similaire, dans l’optique d’une migration de fichiers (voire des images de partitions) ainsi déportés vers des médias de stockage externes.
Egistec apporte, sous la forme d’un outil de cryptage à la volée, sa pierre à l’édifice.
Interface intelligible entre l’utilisateur et les technologies GreenOn / Instant Connect implémentées à même le processeur, l’outil Deep Sleep Settings régule la mise en veille prolongée de l’ordinateur.
En théorie, cette profonde hibernation offre 50 jours d’autonomie, pour un réveil quasi instantané, en moins de 10 secondes. Si ce dernier critère est respecté avec brio, évaluer la conformité du premier est moins évident.
Risible supplément de rigueur pour la forme, l’antivirus McAfee Family Protection, axé sur le contrôle parental, n’est disponible qu’en version d’essai.
Le délai écoulé, les encarts intempestifs se multiplient, invitant l’utilisateur à s’enregistrer, moyennant contribution financière.