Test Canon ImageFormula P-215 : permis de scanner
ITespresso.fr a testé l’ImageFormula P-215, un scanner d’entrée de gamme que Canon destine essentiellement aux PME.
Un écosystème de numérisation
Comme 90% de la masse des scanners, le P-215 affiche une compatibilité TWAIN sans faille.
Néanmoins, outre ces pilotes génériques, Canon a intégré un véritable écosystème de numérisation dans un produit ainsi habilité à cohabiter avec tout poste de travail, indépendamment du système d’exploitation.
C’est précisément à la mise en action de ce mode autonome que se dédie le commutateur matériel entrevu à l’occasion d’un rapide tour du propriétaire. Désactivée, cette fonctionnalité laisse la main à l’OS et le cas échéant, aux logiciels préalablement installés.
Relié au secteur et branché à chaud (excellente tenue des connexions, câbles longs et solides), le P-215 est détecté automatiquement, tel un volume amovible, en l’occurrence un support optique.
Les ordinateurs Mac le montent sur le bureau, quand Windows lui attribue une lettre de lecteur. Dès lors, il est possible d’explorer le contenu de sa mémoire interne pour accéder aux outils universels implémentés en standard.
Pour complémenter cette base de diverses composantes annexes, un DVD est fourni. La mise en place de l’ensemble des solutions proposées (quelques approximations à signaler dans la traduction en français), sans s’avérer fastidieuse, reste chronophage.
Et pour cause : les plug-in abondent. L’un se connecte aux serveurs du bloc-notes interactif Evernote, pour y déposer automatiquement les documents numérisés.
Un autre remplit un office similaire avec Google Documents, quand un troisième larron accorde ses violons avec Microsoft Sharepoint, couronnant un esprit collaboratif axé sur l’interaction des services.
A noter l’exhaustivité du manuel d’utilisation au format électronique (123 pages), amplement expansé en regard de son homologue au format papier.