Test Canon ImageFormula P-215 : permis de scanner
ITespresso.fr a testé l’ImageFormula P-215, un scanner d’entrée de gamme que Canon destine essentiellement aux PME.
La couleur, un luxe qui n’est pas son fort
De prime abord, l’ensemble accuse des nuisances sonores négligeables, le défilement du papier excepté. Les coups de chaleur passent eux aussi à la trappe, jusque dans le cadre d’efforts prolongés.
Sa consommation énergétique réduite à néant du fait même de son auto-alimentation, le P-215 « est fiable », selon Canon, qui déplore un taux de panne d’environ 5%, sans en préciser les motifs ni l’occurrence, sachant que le produit bénéficie d’une garantie de 2 ans.
Tout dépendra essentiellement du volume de documents qu’aura à digérer ce scanner qui peine toutefois résolument, en termes de performance pure, à se différencier de ses homologues munis de vitres et davantage destinés aux particuliers.
Quoique l’écart temporel entre les 30 secondes nécessaires pour ingurgiter une plaquette en 600dpi à 16 millions de couleurs et les 4 secondes requises pour acquérir ce même fichier en 256 gris à 300 dpi laisse supposer que la préservation des couleurs ne vaut guère la peine.
Il semble commode de lui préférer les tons de gris (qualité acceptable, acquisition rapide) tout en reléguant le monochrome au rang de dernier choix.
En outre, si l’initialisation d’une tâche occasionne au bas mot un temps de latence de 2 à 3 secondes, l’impact du taux de remplissage des pages est minime.
Au rang des formats de sortie, l’immuabilité prime : PDF, JPG et TIF sont au rendez-vous. Le PPT (diaporamas PowerPoint) fait une apparition timide, mais remarquée.