Test casque-micro Logitech BH320 : au diapason des communications unifiées
Logitech met ses billes dans les communications unifiées et accouche d’un casque-micro USB baptisé BH320. ITespresso.fr s’est intéressé à ce dispositif ambassadeur du cru Business 2012.
Une Rolls en son genre ?
Derrière ses airs de paire d’écouteurs lambda, le BH320 cache un véritable dispositif de gestion sonore indépendant. L’ensemble de ce circuit de traitement est déporté au niveau de la fiche USB, proéminente à cet égard.
La carte son qui s’y loge n’est pas pour simplifier le branchement. Non seulement elle occupe de la place sur le bureau, mais sa connexion pour le moins lâche laisse augurer de désagréments à l’utilisation.
En outre, le cordon qui s’en dégage, malgré sa rigidité apparente, semble près de se détacher. Sa constitution n’inspire guère la solidité. En revanche, ses quelque 1,80 mètre de longueur lui confèrent une souplesse par laquelle les mouvements de l’utilisateur sont mieux tolérés qu’avec un casque conventionnel.
Revers de la médaille, dissimuler ce fil a tout d’un sacerdoce.
En remontant depuis la prise USB, l’on croise un boîtier de commande. Son rôle, ajuster le niveau sonore et gérer les appels entrants, uniquement avec Microsoft Lync. Deux diodes rouge et verte indiquent respectivement l’état de fonctionnement du microphone et le passage en mode communication distante.
En amont, le câble se divise en deux. Sur le chemin vers l’oreille droite, un interrupteur marqué d’un symbole distinctif fait irruption.
Il s’agit de la commande du micro, lié à la LED rouge sus-évoquée. Le petit craquement qui se fait systématiquement entendre sur la voie gauche suffit cependant à détecter la mise en fonction.
Clipsée par défaut sur cette même branche, une pince crocodile coulissante et amovible offre un système de ressort de bonne facture, pour une attache supplémentaire, typiquement sur les vêtements du locuteur.
A l’extrémité de la chaîne, des transducteurs confortables, stable dans le conduit auditif et légers à souhait. Dans l’absolu, le BH320 dépasse tout juste les 30 grammes sur la balance.
Après plusieurs heures d’utilisation en continu, des microcosme thermiques ont tendance à se former dans les lobes, sans comparaison néanmoins avec les suées que suscitent généralement les coussinets supra-auriculaires.
De là à encenser ce casque pour son adaptabilité à l’oreille humaine, il y a un monde, d’autant plus que Logitech n’a pas jugé nécessaire d’y adjoindre des embouts de différentes tailles pour seoir à tous les morphotypes.
Par ailleurs, l’isolation phonique est tout bonnement nulle. Tout filtre, y compris les conversations lointaines émanant d’une quelconque salle de réunion voisine. Et que dire des affres de l’open space dans l’exercice de l’audioconférence ?
Passé cette somme de griefs, l’on se rabattra volontiers sur ce bouton répondre / raccrocher qui fonctionne sans accroc en conjonction avec Microsoft Lync.
Les autres outils de communication ne veulent rien savoir à ce propos, mais savoir cette fonctionnalité active laisse entrevoir de bons et loyaux services, moyennant les mises à jour logicielles de rigueur.
Et pour cause : les appels impromptus sont devenus monnaie courante. Plutôt que de raccrocher au nez du correspondant ou s’emmêler les pinceaux dans une indescriptible précipitation génitrice d’un enchevêtrement de câbles, la configuration idéale suggère une permutation sans effort entre écoute et conversation.