Test casque-micro Logitech BH320 : au diapason des communications unifiées
Logitech met ses billes dans les communications unifiées et accouche d’un casque-micro USB baptisé BH320. ITespresso.fr s’est intéressé à ce dispositif ambassadeur du cru Business 2012.
En pratique : la polyvalence plus que l’harmonie
Les plus distraits garderont en mémoire qu’il n’est pas question d’escompter une quelconque compatibilité avec les terminaux mobiles, tablettes et smartphones confondus. Le connecteur n’est pas un jack conventionnel, mais bien un USB.
A cet égard, Android et iOS, dépourvus des pilotes adéquats, restent désespérément insensibles à la présence du BH320. A contrario, Windows, Mac et Linux réagissent au quart de tour, en branchement à chaud.
A l’heure de juger de la qualité de l’audio, le paramètre subjectif joue un rôle primordial. Tout un chacun voit midi à sa porte et la logique veut que l’ouïe elle-même n’y déroge pas.
Reste que la promesse d’un tel dispositif se cantonne essentiellement à la restitution de la voix, « comme lors d’une conversation de visu« , dixit Logitech. Avec un avantage indéniable : le rendu final est pour ainsi dire indépendant de l’ordinateur. Il n’est guère fonction que d’un éventuel paramétrage logiciel.
Il se trouve pourtant que par défaut, le son est assez froid. Les voix en sont cristallines, effectivement presque naturelles. Elles n’agressent pas l’oreille, si bien que l’on se plaît à entretenir le dialogue sur le long terme. La technologie Crystal Clear remplit son office et accentue cette impression.
A condition d’utiliser les codecs adéquats et de disposer d’une bande passante suffisante, il est possible de discerner certains trémolos dans la voix, voire des soupirs que l’interlocuteur laisserait échapper.
Dommage que le spectre de restitution se limite à 100 Hz dans les fréquences basses. Les voix en paraissent un tantinet monocordes, quand bien même l’impédance de 32 ohms corrige efficacement les parasites sans nuire excessivement à la puissance.
Si l’écoute de musique ne constitue assurément pas la principale raison d’être de ce produit, le résultat est loin d’être insignifiant. Au contraire. Considérant l’enveloppe inexistante des transducteurs, l’ensemble s’en tire avec les honneurs.
Certes, les basses s’affichent globalement aux abonnés absents, mais les hautes médiums sont restituées avec brio. Rien à redire pour un casque de cet acabit en ce qui concerne les aiguës. Un rendu globalement trop uniforme, mais là ne réside pas l’usage fondamental du BH320.
Qui plus est, autre avantage incontestable de la liaison USB, l’utilisateur peut pousser le volume aux sommets sans risque de saturation. Attention toutefois à ne pas dépasser les seuils d’intolérance.
Côté micro s’abat un constat tout aussi flatteur. Bien que d’un gabarit réduit (4 millimètres pour le capteur), le dispositif remplit son rôle sans broncher. Ni craquement, ni sifflement à déplorer.
La suppression de l’écho laisse plus à désirer, notamment lorsque l’on se trouve dans une salle exiguë. Tout au plus la technologie omnidirectionnelle gagnerait-elle à étendre son champ d’action pour prendre ses distances avec ces allures de monodirectionnel qu’elle adopte.
A noter enfin qu’une housse de transport est fournie. D’une fabrication solide, capitonnée, même, elle permettra d’emporter le BH320 avec soi en situation de mobilité.