Test HP Mini 210-3020ef : un digne héritier
La rédaction d’ITespresso.fr a testé sous tous les angles le nouveau netbook Mini 210-3020ef de HP sous Windows 7 Starter.
Démarrage et utilisation sommaire
Allumage en trombe pour le Mini 210. En à peine 30 secondes, le bureau s’affiche et ne nécessite guère plus de temps pour être opérationnel. Plus rapide que ses prédécesseurs, ce netbook relève plus du diesel que du sans plomb.
Le nouveau processeur Intel Atom à 1,66 GHz y a certainement son mot à dire. Sur le papier, ce netbook gagne en effet 11% de fréquence, pour autant de vitesse théorique, face à ses aînés.
En dépit de ce dynamisme affiché, le système est à la traîne en mode multitâche. Une fois chargés en mémoire, les programmes sont fluides, mais que leur démarrage est fastidieux !
Certains exécutables, s’ils ne plantent pas avant même leur lancement, prennent tout leur temps pour prendre place dans le gigaoctet de RAM disponible.
Mu par un double coeur, l’Atom reste un Atom. Autrement dit, les lourdes tâches d’encodage, de montage et de restitution de séquences audiovisuelles ne sont pas son fort.
La faible quantité de mémoire vive et les 5400 rotations par minute du disque interne n’arrangent rien au supplice.
Pour des raisons certainement budgétaires ou bien pour renforcer l’autonomie de la batterie, HP a préféré diminuer les performances d’un disque dur SATA 2,5 pouces autrefois décliné en plusieurs modèles à 7200rpm.
Sans surprise, le bilan est surtout sans appel : le rendement ne diminue pas, il chute ! En moyenne, 20% de temps supplémentaire pour transférer des fichiers de quelques centaines de mégaoctets (films, images ISO de cédéroms).
Ce désagrément explique-t-il les interminables délais et les temps de latence lors du basculement entre certaines applications ? Toujours est-il qu’au casque comme via les haut-parleurs, la musique saute parfois sans raison, comme plombée par un système long à la détente.
Si l’audio fait parfois des siennes, un bruit continu émane de la grille d’aération située sur la gauche du Mini 210. Peu dérangeant dans les lieux publics, il peut l’être plus dans un environnement calme.
Sollicitée à son maximum, la machine atteint les 45dB de nuisance sonore. Ce qui reste correct, en comparaison avec les 80 décibels d’une conversation classique à voix haute.
Beaucoup plus déconcertant, ce souffle tiède qui s’échappe en permanence par l’unique ouverture pratiquée sur le plastique du châssis. La température dans cet habitacle exigu tutoie fréquemment les 50 degrés, plus rarement les 55. Chaude ambiance en perspective.
(lire la suite du test en page 8)