Test HP Pavilion DV6 : méfiez-vous de l’eau qui dort
Le banc de tests d’ITespresso.fr accueille le Pavilion DV6, un ordinateur portable 15,6 pouces signé HP. Il est disponible à 499 euros.
Équipements, connectiques
Peu d’innovations au chapitre de la connectivité. L’interaction avec le monde extérieur s’effectuera, comme à l’accoutumée, par le biais de 3 ports USB situés sur les faces gauche et droite de l’appareil.
S’y adjoint un port HDMI classique à la norme 1.3 et qui devrait s’adapter sans grand mal aux écrans dotés d’une interface 1.4. Bon point, l’adoption du format traditionnel dispense de l’achat d’un adaptateur encore trop souvent requis, même sur des laptops.
La miniaturisation des composants atteint malencontreusement ses limites et pousse à placer deux ports USB sur le même concentrateur, côte à côte.
Malgré l’impossibilité ponctuelle (puissance d’alimentation ou écart insuffisant oblige) d’utiliser deux périphériques en simultané, c’est surtout l’absence d’un bus e-SATA qui frappe… et qui déçoit, à la longue.
En façade, le lecteur de cartes multimédia laisse dépasser certains modules, dont les Memory Stick. Quant au lecteur Blu-ray / graveur DVD, il pâtit de l’absence d’un orifice destiné à insérer un trombone, ce qui facilite pourtant l’éjection d’urgence.
Pour le reste, le tour du propriétaire s’achève sur un sentiment d’imparfait, d’incomplet. De vacuité, même. On trouve moins de ports que sur certains netbooks, alors même que le Pavilion DV6 dispose dans l’absolu d’une surface de 38 centimètres sur 25.
L’absence d’un lecteur d’empreintes digitales et d’un slot ExpressCard, sans s’avérer rédhibitoire, fait en effet figure d’écho à une connectivité physique limitée.
Mais ce serait sans compter ces trois prises jack qui laissent transparaître des capacités sonores dignes du système 5.1 matériel que les audiophiles prendront le soin de mettre en place via cette carte intégrée. Suite du feuilleton au chapitre multimédia.
Quant au clavier, avec ou sans transition, force est de reconnaître l’agrément qu’offrent même les longues périodes de frappe continue. La discrétion est de mise et s’allie à une solidité répercutée par des éléments bien fixes dans leur logement.
L’écart entre les touches contribue à faciliter grandement la saisie, au même titre que ces repose-poignets légèrement surélevés. D’immenses espaces se dressent de part et d’autre du pavé tactile, minimisant la fatigue carpienne.
Les comptables dans l’âme apprécieront tout particulièrement un pavé numérique complet, mais non exempt d’un cliquetis audible à distance et surtout dépourvu d’un module de rétro-éclairage, à l’image du clavier dans son ensemble.
Le bonheur des uns fait néanmoins le malheur des autres. Ainsi le Pavilion DV6 hérite-t-il de flèches directionnelles à la mode de chez HP, ramassées et – ne mâchons pas nos mots – presque inutilisables. La souris reprend alors indéniablement du service.
Plus accessoire, la permutation des touches Control et Fonction en gênera certains. Cette disposition se fait cependant de plus en plus courante sur les machines de dernière génération. Il va donc falloir s’y faire, de gré ou de force.
Tout n’est pas non plus rose pour le pavé tactile, mais le standing est au rendez-vous. En dépit d’un léger décalage vers la gauche qui risque fort de perturber les novices droitiers, la première impression reste la bonne. On s’épargnera toutefois les pressions répétées sur les boutons de commande, tant le cliquetis qui en résulte s’avère agaçant à la longue.
Haut et large, d’une surface douce et agréable au toucher, cette surface tactile bénéficie même d’un rétroéclairage des plus seyants. Il faut croire qu’à l’utile se joint parfois l’agréable.
A condition de mettre entre parenthèses l’absence d’une molette virtuelle : le défilement s’effectue exclusivement à deux doigts, d’un habile geste tactile qui requiert quelques essais avant de devenir naturel.
(lire la suite du test en page 4)