Test HP Slate 2 : l’enfer, c’est Windows
Passée entre les mains d’ITespresso.fr, la tablette professionnelle HP Slate 2, équipée de Windows 7, a droit à son test et au verdict de rigueur.
La mobilité : oui, mais…
Constat unanime alors que la Slate chemine de main en main, elle vaut son pesant, au sens propre plus qu’à l’hypothétique équivalent familier que tout un chacun lui aurait volontiers attribué.
En conséquence, l’on a bien du mal à soutenir la pression qu’exerce l’objet sur les phalanges. Le gabarit de l’ensemble s’avère moins rédhibitoire, au prix d’un panneau d’affichage réduit à 8,9 pouces de diagonale.
En dépit d’un placement judicieux et d’une esthétique convaincante, les quelques commutateurs matériels qui peuplent le pourtour du terminal accusent un jeu et un niveau sonore qui remettent en cause la commodité de leur implémentation.
En première ligne, cet interrupteur à glissière aux airs de protubérance mal à propos et pourtant destiné à l’exécution d’une fonctionnalité clé : la mise en marche et l’extinction instantanée.
Une aberration que ne compense guère ce port USB idéalement intégré sur la partie supérieure, mais protégé à l’envi d’un cache plastique rétractable du plus mauvais effet.
A cette image, la housse intégrale fournie en standard suscite les meilleures ressentis comme les impressions les plus regrettables. Sa face intérieure soyeuse contraste en tout point avec une surface externe rugueuse inapte à résister aux chocs du quotidien.
Sans inspirer la solidité, le seul élastique de maintien remplit agréablement son office.
Lovée dans son cocon transportable, la tablette tient bien en place, comme c’est le cas sur cette station d’accueil optionnelle, stable et polyvalente malgré une connectique USB mal étudiée : les deux ports sont trop proches et condamnent la connexion en parallèle de certains périphériques.
Aux antipodes d’une légèreté bienvenue, le bloc d’alimentation, muni d’une fiche propriétaire dont la connexion manque de fermeté, s’affiche tel un fardeau dressé à l’encontre du nomadisme incarné. Il faudra pourtant l’emporter avec soi en déplacement.
Dernier de cordée, dissimulé dans un étui moulé à sa silhouette, un stylet gris métallisé à technologie active retient l’attention autant que les éraflures, à défaut des traces de doigts.
La prise en main initiale laisse augurer d’un parfait caractère ambidextre, pour une tenue idéale et une fatigue digitale minimisée.
Bien que grossière et instable, la pointe amovible semble offrir un toucher précis. Dommage que HP n’ait pas jugé nécessaire d’usiner la coque pour offrir au stylet un abri autre qu’un hasardeux strap cousu à même la housse.