Test HP TouchSmart 7320 : un tout-en-un qui porte bien son nom
Efficience énergétique, désengorgement du poste de travail,expériences unifiées multimédia…Tour d’horizon du HP TouchSmart 7320, intronisé sous l’égide du concept « Life Cycle Approach » (bonus galerie photos) .
Un cyclope à l’oeil d’argile
L’installation n’est pas compliquée, bien que sportive. L’ensemble fait son poids : 11 kilos sur la balance pour des mensurations de 55 x 20 x 44 cm, la secrétaire lambda s’en aiguisera les lombaires.
En contrepartie, la stabilité de l’ensemble contribue à renforcer cette impression de solidité qui se dégage dès lors que l’on extirpe la machine de son carton d’emballage.
S’il devait néanmoins être un élément pour dénaturer le tableau, il s’agirait certainement du panneau tactile et de son revêtement protecteur. Entre traces de doigts et poussière à foison, une pichenette sur la dalle brillante suffit à entrevoir le point faible du TouchSmart 7320.
De même, l’effet miroir dû à l’implémentation d’une vitre glossy s’avère particulièrement désagréable sur un écran d’un tel gabarit (21,5 pouces). La relative commodité d’une inclinaison à 30 degrés sur l’axe vertical peine à faire pencher la balance.
Pour autant, le design est bien pensé, dans son homogénéité symétrique, avec un support via deux charnières latérales de plastique gris métallisé, connectés à un socle proéminent, mais ô combien plus stable que ce pied caractéristique des iMac.
Au chapitre de la connectivité, on déchante vite à la vue du clavier filaire livré en standard. La promesse d’un bureau sans câbles s’éloigne d’un coup, d’un seul.
A noter toutefois ce placement judicieux des connecteurs, sur les façades latérales, alors que l’iMac intègre sur son panneau arrière un ensemble bien moins accessible en conséquence.
Passé les deux ports USB 3.0 mis en évidence sur la gauche de la machine, les quatre USB 2.0 situés en retrait et bien trop proches les uns des autres, l’absence remarquée d’une éventuelle interface e-SATA éclipserait presque l’Ethernet Gigabit voisin.
Sur la droite, le lecteur de disques optiques est idéalement intégré, si l’on excepte ce point faible que constitue cette commande d’ouverture sans course et bruyante à chaque pression.
Le quidam en dira tout autant du lecteur SD situé à l’opposé : pas de mécanisme de maintien par ressort, aucun clic ne se fait entendre et les cartes multimédia branlent dangereusement dans leur emplacement.
Que dire, en outre, de ce massif bloc secteur de 180 W massif ? La dénomination anglaise « power brick » prend tout son sens face à ce mastodonte qui rappelle des alimentations d’un autre temps.