Test HP TouchSmart 7320 : un tout-en-un qui porte bien son nom
Efficience énergétique, désengorgement du poste de travail,expériences unifiées multimédia…Tour d’horizon du HP TouchSmart 7320, intronisé sous l’égide du concept « Life Cycle Approach » (bonus galerie photos) .
Un adepte du multimédia avec modération
Toujours aussi appréciable, l’écosystème HP.
En tête d’affiche, Connect Solutions, un ensemble d’outils de communications unifiées. Il inclut Virtual Rooms, un client de type Microsoft Lync destiné à organiser des conférences en ligne.
Indétrônable, l’assistant d’installation Setup Manager répète toujours ses gammes comme sur l’ensemble des produits HP.
Par son biais, l’utilisateur ou son administrateur système paramètre des imprimantes locales ou en réseau, crée des supports de sauvegarde et restauration (Drive Encryption) et interagit avec Security Manager, second couteau après Norton Internet Security (version d’essai).
Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un gestionnaire de mots de passe qui prend par ailleurs en charge l’authentification par reconnaissance faciale, via la webcam. Une photographie présentée à la va-vite face caméra n’a pas suffi à leurrer le système.
Immanquable, le module Beats Audio se superpose au contrôle du volume par Windows et fournit des options supplémentaires tel le réglage fin du niveau d’entrée du microphone.
Le TouchSmart dispose de deux sorties différenciées, l’une de niveau ligne et l’autre pour un casque, exploitées chacune indépendamment.
Mais cet égaliseur digne d’une platine de disc-jockey et ces options d’annulation de bruit et de suppression d’écho acoustique ne suffisent à éclipser la réalité d’un son sans étincelle.
Non sans déroger à la coutume, les haut-parleurs internes s’en tirent presque honorablement. HP les a idéalement intégrés au sein du châssis. Le son est clair, agréable à l’oreille quoique plat et quasi dépourvu de fréquences basses.
L’on n’en dira pas tant des sorties jack 3,5 mm. Emplacement peu à propos, connexion hasardeuse des câbles… la qualité audio s’en ressent, avec une forte distorsion même à faible volume et un souffle parasite qui n’est pas sans rappeler le commun des lecteurs MP3.
A contrario, la dalle d’affichage tactile de 21,5 pouces impressionne. Passé cet effet miroir dû au choix d’un revêtement brillant, le taux de luminosité s’élève jusqu’à 250 nits, combattant en partie la surexposition lumineuse de ce brillant soleil printanier.
Avec un contraste fixe à 1000:1, le point noir s’établit à 0,25 cd/m². Une performance honorable, compte tenu d’un temps de latence affiché à 5 ms et d’angles de vision respectivement de 160 et 170 degrés à la verticale et à l’horizontale.
Ne manquent guère à l’appel que des contrôles physiques. Recourir systématiquement au tableau de bord logiciel pour ajuster rétroéclairage et niveaux de colorimétrie lasse à la longue.
Au vu des taches auxquelles se destine ce monobloc, la puce Intel Graphics HD et ses 64 Mo dédiés (jusqu’à 1632 Mo partagés) se suffit à elle-même. Elle n’aura à gérer en tout et pour tout que l’écran intégré, faute d’une quelconque option d’externalisation d’affichage (pas de VGA ni de DVI ou encore de HDMI).
Les plus exigeants remarqueront cependant un crénelage récurrent, qu’ils corrigeront moyennant une carte Radeon HD 6450A MXM à 1 Go ou son évolution à 2 Go, la 6550.
Une telle adjonction améliorera le rendu, mais n’offrira pas à l’écran intégré un taux de rafraîchissement supérieur à ses 60 Hz nominaux. Il en découlera quelques saccades à la lecture de séquences fortement cadencées (au-delà des 100 images par seconde).