Test iGo City : tout passe, tout lasse, même les casques
Inconnu au bataillon de l’audio, iGo destine son casque City aux salariés mobiles soucieux de basculer en un clin d’oeil entre musique et appels téléphoniques. ITespresso.fr a mis le dispositif à l’épreuve.
Un temps revenus aux fondamentaux d’un look moderne, dans l’ère d’un temps qui imposait les écouteurs auriculaires en maîtres incontestés, les casques audio à enveloppe s’émancipent des codifications esthétiques et osent l’alliance d’un style rétro marié avec à-propos aux extravagances d’un 21è siècle empreint de nostalgie.
Symboles d’un tel renouveau, les représentants de la série Monster Beats by Dr. Dre peuvent se revendiquer d’un phénomène de mode intergénérationnel qui les impose comme une valeur sûr à l’approche des fêtes de fin d’année.
Sur leurs talons, une concurrence aux dents longues lorgne sur un gâteau qu’ont déjà investi Philips, Sony, Panasonic et consorts.
Il faut dire que l’opportunisme est de mise, tant les oreillettes, fleuron des années 2000, passent discrètement l’arme à gauche pour se reconvertir dans l’exercice de la conversation sans fil, sous l’égide du mains-libres.
En parallèle, la mobilité a fini par imposer au grand jour ces mastodontes dont la ringardise toute relative s’est estompée. Porter un casque façon animateur de radio des années 80 n’a plus grand-chose d’infâme.
Discret acteur basé outre-Atlantique, iGo fait d’un modèle à 99,90 euros le summum d’une gamme qui inclut quatre dispositifs globalement moins onéreux en rayon que leurs congénères frappés d’estampes plus distinctives et nécessairement plus connues du grand public.
C’est le prix à payer au vu du déficit de popularité qu’affiche un constructeur qui compte moins d’une dizaine d’années d’activité sur le segment.
Et le concept alentour de prendre forme sous l’égide d’une convergence sans concession entre plaisir d’une liste de lecture et agrément d’une conversation téléphonique sur smartphone.
A cet effet, le dénommé City embarque un microphone doublé d’un adaptateur Skype, pour un basculement matériel entre détente musicale et appels subits.
Dans quelle mesure ce casque répond-il aux besoins du salarié mobile un tant soit peu mélomane ? Quelques heures de pratique et ITespresso.fr s’est forgé une opinion aussi tranchée que le design d’un produit unique en ce sens.