Test iGo City : tout passe, tout lasse, même les casques

Mobilité
Casque micro iGo City

Inconnu au bataillon de l’audio, iGo destine son casque City aux salariés mobiles soucieux de basculer en un clin d’oeil entre musique et appels téléphoniques. ITespresso.fr a mis le dispositif à l’épreuve.

Déballage et appréciation ergonomique

La sobriété de l’emballage suffit à augurer du sérieux qu’a consacré à l’entreprise un constructeur qui ne tait pas les caractéristiques matérielles d’une marchandise agréablement mise en valeur, abritée dans un moule de plastique mou qui fait écho à la fragilité du carton.

Peu d’éléments à extraire, c’est autant de chances en moins d’en égarer. Hormis ce petit dépliant recto-verso qui met en avant la commodité d’une fonctionnalité de réduction du bruit extérieur, deux câbles et un module d’interface composent une armada réduite à sa plus simple expression.

Amovible et donc remplaçable en cas de désagrément ou de désamour pour le rouge vif dont il se pare, le cordon de transmission sonore adopte un format traditionnel jack 3,5mm.

Sans être le plus accommodant de sa catégorie, il est suffisamment long (environ 1 mètre) pour tolérer les mouvements et les prises de distance de l’utilisateur.

Reste que le fil a fâcheuse tendance à s’emmêler. Une gêne à laquelle s’adjoint la crainte qui découle d’un constat, véritable credo de rigueur pour la majorité des casques audio : les extrémités, au niveau des soudures, plient sans rompre, mais il y a fort à parier que quelques années de maltraitance finiront par en avoir raison.

Rien à redire, en revanche, concernant la bonne tenue des connexions, dont la fermeté inspire la solidité. Une fois mise en place, cette bonne vieille interface filaire (pas de Bluetooth au rendez-vous) fait preuve d’endurance.

L’heure venue d’entamer un tour du propriétaire, les contrastes s’imposent à tout point de vue. Faire la part des choses n’est pas de tout aise, entre le rouge carmin d’un tissu soyeux et l’austérité d’un métal dont la discrétion contribuer à faire ressortir la dualité d’un plastique tantôt noir ébène, tantôt blanc crème.

C’est raté pour passer inaperçu dans la rue, le comble avec un produit dont l’appellation « City » suggère une intégration sans faille au paysage urbain.

Moelleux comme des gâteaux sortis du four, les coussinets supra-auriculaires encapsulent idéalement les oreilles, pour un agrément doublé d’un confort synonyme de plaisir lors de séances d’écoute prolongées.

Il est toutefois fort probable que la mousse du renfoncement interne contrarie, même légèrement, la sortie du son.

Dommage qu’iGo n’ait pas jugé nécessaire de fournir en standard une paire de rechange, tant la résistance aux éraflures accidentelles semble proscrite.

A noter que le microphone intégré à même le cordon jack ne brille, malgré un placement idéal, ni par son gabarit (ridiculement minuscule), ni par sa finition, qui n’est pas sans rappeler les jouets Fisher Price.

Si le système reste autonome jusqu’à son alimentation, la mise en service de la réduction du bruit nécessite le concours d’un auxiliaire, en l’occurrence une pile bâton (AAA) insérée dans un compartiment dédié, à l’ouverture aussi simple que sécurisée.

Casque micro iGo City câbles

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