Test Logitech Keyboard Case : un clavier qui aseptise les styles
Deuxième épisode dans l’étroite relation qui unit les tablettes d’Apple aux claviers de Logitech. Cette fois, ITespresso.fr a testé le Tablet Case, un deux-en-un habilité à l’exercice de la saisie comme à la protection de l’iPad.
Succès esthétique
Irisé aux couleurs de Logitech, l’emballage brille par son minimalisme. Le carton qui entre dans sa composition est si fin qu’il plie et rompt volontiers.
Aguicheur, le descriptif au dos encense les bienfaits de la connectivité Bluetooth et rappelle la vocation du Keyboard Case à constituer une protection efficace pour l’iPad 2.
Revers de la médaille, une communication sans fil n’offrira pas, malgré un fossé de réactivité quasiment comblé, la stabilité et la sécurité physique d’une bonne vieille liaison au cuivre, par l’intermédiaire d’un port dédié ou d’un dispositif externe additionnel.
Logitech ne se fait pas prier pour abuser de l’image de la tablette, dans sa version blanc écarlate. Aveu de soumission, représentation imagée d’une ultra-dépendance ou continuité avec la gamme 2011 dans son ensemble ?
Toujours est-il que le manuel quadrilingue qui s’extirpe tant bien que mal de la boîte est bon à jeter. Rien de nouveau à Cupertino et le standard Bluetooth n’est pas pour y apporter un démenti.
Seule protubérance sur un châssis remarquable de régularité et de sobriété, le connecteur micro-USB, bien intégré, a naturellement bénéficié d’une attention particulière.
Il n’a cependant de raison d’être que par le choix du constructeur d’intégrer une batterie au lithium polymère, ce qui dispense l’utilisateur de se ruiner en piles.
Plus dommageable, sans grande conséquence, il faut l’admettre, la moindre éraflure résultant du contact avec un objet un tant soit peu pointu se révèle au grand jour comme le nez au milieu de la figure, sur ce gris qui s’associe à merveille aux produits Apple, le caractère officiel en moins.
Au final, le plus gros point noir revient à ce cordon USB dont la longueur atteint péniblement les 20 centimètres, pour une marge de manipulation réduite d’autant dans l’exercice de recharge.