Test MSI DC100 : la revanche des nettops
Un nettop a-t-il sa place en entreprise ? MSI répond par l’affirmative et propose à cet effet la Wind Box DC100. ITespresso.fr s’est attaché à proposer sa propre version des faits.
Les concepts alternatifs ont-ils leur place en entreprise ? Enième ambassadeur autoproclamé d’un bouleversement des moeurs en milieu professionnel, le nettop Wind Box DC100 s’attache à apporter à la conception du poste de travail sa propre version des faits.
Paradoxales victimes d’une mobilité qui s’est retournée à leur encontre, les netbooks ont d’eux-mêmes battu en retraite, laissant le champ libre à des solutions plus onéreuses, mais d’autant plus adaptées à un usage semi-sédentaire.
Effet collatéral d’une consumérisation avérée de l’informatique, le format 13 pouces s’est imposé comme un compromis idéal pour le salarié connecté, désormais acquis à la commodité d’un usage hybride, entre bureau et foyer.
En parallèle, une logique similaire s’est appliquée aux ordinateurs fixes. Les petits sont mal vus, tels de vilains petits canards.
Irisé d’un blanc écarlate, le DC100 a tout d’un albinos indésirable. Pour autant, dans l’exercice d’achat de matériel, outre les considérations à long terme, le coût immédiat s’impose souvent comme l’ultime critère pour les PME comme pour les particuliers.
Relégués au second rang, la mobilité, l’agrément, la consommation énergétique et la modularité sont autant de facteurs auxquels touche, de plus ou moins près, ce nettop, PC au gabarit réduit, pour une configuration proche de celle des netbooks.
Intronisé en tout discrétion, le concept n’a rien d’une révolution. Tout au plus perpétue-t-il l’héritage d’un format de poche particulièrement adapté à la bureautique ainsi qu’à la navigation Internet.
Reste qu’à 329 euros pour le seul modèle disponible, MSI néglige quelque peu l’attrait d’un tarif élevé. A peine plus onéreux, certains portables d’entrée de gamme semblent à même d’offrir un rapport qualité / prix supérieur.