Test MSI DC100 : la revanche des nettops

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MSI nettop WindBox

Un nettop a-t-il sa place en entreprise ? MSI répond par l’affirmative et propose à cet effet la Wind Box DC100. ITespresso.fr s’est attaché à proposer sa propre version des faits.

Tour du propriétaire : il y a du monde au balcon

L’humilité érigée en maître mot, c’est une boîte sobre et colorée qui se présente à l’épreuve du déballage. MSI met l’accent sur l’implémentation d’un circuit sonore en 5.1, d’une connexion sans fil Wi-Fi (norme non précisée) et d’un module de mémoire vive DDR3.

Les quelques manuels inclus valent à peine le coup d’oeil. Les anglophobes passeront leur chemin et se concentreront sur le guide de démarrage rapide, pour une présentation des plus sommaire.

Surprise du chef, un CDrom de pilotes, alors même que la machine est dépourvue de tout lecteur optique ! Raison de plus de prévoir l’achat d’un dispositif externe… ou de bannir une fois pour toutes ces vieillissantes galettes numériques en faveur des clés USB.

Unijambiste à ses heures, le DC100 gagne en gabarit lorsqu’il est fixé, par l’intermédiaire d’une vis dédiée à cet effet, sur un pied qui joue d’un clair-obscur pour mieux faire oublier l’absence pourtant remarquée de patins antidérapants.

Légère et peu volumineuse, l’alimentation tourne à 19 volts, pour 2,1 ampères, soit une consommation régulée de 40 watts en crête.

De part et d’autre de ce bloc secteur, des câbles aux connexions lâches qui affichent un contraste entre, d’une part, la solidité entachée d’une longueur de câble insuffisante et de l’autre, le parfait opposé : la fragilité tutoie la flexibilité.

S’extirpe enfin la Wind Box, ce minuscule terminal aux airs de routeur. De bon goût, ce coloris blanc comme neige saute aux yeux, à l’instar de cet interrupteur de mise en fonction, proéminent à plus d’un titre. Attention toutefois aux éraflures, très visibles.

Quatre orifices de ventilation appariés en vis-à-vis assurent l’exposition du système à tout vent. En façade, deux diodes témoignent respectivement de l’activité de la connexion Wi-Fi et du disque dur.

A l’heure d’initier une exploration plus en profondeur, la richesse de la connectique laisse entrevoir une infinité d’usages.

Outre une bonne tenue de la prise casque (c’est moins sensiblement le cas du micro), quatre ports USB bien trop rapprochés condamnent le branchement simultané de dispositifs externes un tant soit peu volumineux.

Idéalement intégré, le lecteur de cartes multimédia compense à peine l’absence d’une quelconque entrée e-SATA. Il eût pourtant été judicieux d’implémenter une telle interface dans l’optique d’une différenciation de la marchandise face à la concurrence.

Au dos, une sempiternelle fiche VGA côtoie son successeur, à savoir un connecteur HMDI (1.3). La carte réseau intégrée ne laisse transparaître aucune antenne pour le sans fil, mais un port RJ45 est bel et bien disponible.

S’y adjoint une deuxième sortie son, pour un rendu en 5.1. Le port optique SPDIF confirme les ambitions du constructeur d’imposer sa machine comme le media center idéal.

De l’autre côté du miroir, ou plutôt du plastique, une plate-forme AMD Brazos 6450, pour un processeur monocoeur à 1,65 GHz. La quantité de RAM livrée en standard s’élève à 2 Go de DDR3-1066, extensibles au double.

Un disque dur SATA-II à 5400 tours (capacité 300 gigaoctets, divisé en deux partitions de 173 et 115 Go) complète une offre aux allures de condensé informatique. Au final, le bureau s’en trouve dégagé.

MSI nettop WindBox

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