Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là
Packard Bell profite des beaux jours pour inaugurer sa première tablette tactile. La Liberty Tab reprend, dans le fond comme dans la forme, les caractéristiques de l’Iconia Tab A500 d’Acer. Quelques surprises sont toutefois au rendez-vous.
Déballage et prise en main : t’as le look, coco
L’espoir fait vivre. Et certains de se dire que le sobriquet « Liberty » infligé à la machine ne mentira pas. Qu’un vent de liberté flottera sans doute à l’ouverture de la boîte, dévoilant une tablette tout en strass et paillettes.
Note lyrique ou folie passagère, toujours est-il que le rouge vif (ou le blanc écarlate, c’est selon) de l’emballage ne laisse pas indifférent. Il se reporte même sur la tablette. Esthétiquement, c’est réussi, mais il y a fort à parier qu’un tel look accouchera de déceptions. On ne peut pas plaire à tout le monde.
Un petit inventaire des forces en présence répertorie la tablette en elle-même, un câble micro-USB d’un format conventionnel et un bloc d’alimentation dont la fiche est détachable. Idéal pour emporter sa tablette en territoire étranger, où les normes électriques sont parfois folkloriques.
Solide et suffisamment long pour s’offrir un peu de marge lors de la liaison à un ordinateur, le cordon USB inspire confiance jusqu’au branchement sur les ports dédiés. Quant à l’alimentation, elle est des plus légères, au détriment du câble de connexion, dont la gaine semble insuffisamment renforcée.
De face comme de profil, la Liberty Tab est une franche réussite esthétique. Préféré au mat, le glossy semble lui aller comme un gant. En contrepartie, les traces de doigts devraient rapidement s’accumuler, aussi bien sur la dalle que sur l’arrière de la coque.
Par ailleurs, le poids est bien réparti et minimise la fatigue des membres sollicités à l’utilisation. La Liberty Tab tient bien dans la main, pivote intuitivement et dispose d’une connectique bien pensée, pour ne pas gêner à l’usage.
On notera la présence d’un logement discret qui permet l’initialisation logicielle de la tablette, procédé à chaud et différent du reset hardware. Il prend place sur le côté droit de l’appareil, en compagnie d’un port USB dont on appréciera à juste titre le format conventionnel. Nul besoin d’un adaptateur pour y brancher disques externes et autres claviers.
Le tour du propriétaire se poursuit avec un USB hôte, la prise d’alimentation (pas de rechargement par ordinateur), un jack 3,5mm destiné aux casques audio et le port micro-HDMI.
Quelques boutons et interrupteurs commandent l’allumage (et l’extinction), le blocage de la rotation écran ou encore le niveau du volume. A l’instar du cache microSD, l’ensemble est divinement intégré au châssis et le plastique disgracieux utilisé sur l’Iconia Tab disparaît au profit d’un revêtement métallisé du plus bel effet.
Enfin, l’absence d’inscriptions au-dessus des boutons est résolument bienvenue. A quoi bon dénaturer une apparence épurée alors que l’on connaît par coeur l’emplacement des commandes après quelques minutes d’utilisation ?
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