Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là

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Packard Bell Liberty Tab design

Packard Bell profite des beaux jours pour inaugurer sa première tablette tactile. La Liberty Tab reprend, dans le fond comme dans la forme, les caractéristiques de l’Iconia Tab A500 d’Acer. Quelques surprises sont toutefois au rendez-vous.

Utilisation quotidienne : ce n’est pas la panacée

Bon point qui plaide en faveur de la Liberty Tab, son temps de démarrage. En moins de 40 secondes, Android Honeycomb est opérationnel et tous les modules additionnels, chargés en mémoire. Après quelques redémarrages consécutifs à des installations à gogo, ce délai tutoie la minute.

L’extinction confirme cette impression de vélocité. Tout au plus faut-il cinq secondes pour voir la tablette prendre un repos bien mérité.

Dès l’allumage, l’écran attire l’attention. Les utilisateurs qui auront pris connaissance de la notice sauront que Packard Bell a fait le choix d’un panneau PVA, associé à une technologie TFT. Ce qui n’augure pas du meilleur, face à des solutions telles que l’IPS, plébiscité et apprécié des détenteurs de tablettes Apple.

S’il reste correct, le rendu manque désespérément de profondeur et de vivacité. Les fonds d’écrans dynamiques fournis avec Honeycomb enfoncent un peu plus la Liberty Tab. C’est sans compter l’absence de piqué en mode noir et blanc comme en teintes de gris. Enfin, les reflets ont fâcheuse tendance à se multiplier dès lors que la lumière naturelle vient à frapper la dalle.

Vantés à qui mieux-mieux par Packard Bell, les angles de vision laissent à désirer. Jusqu’à 150 degrés, on s’y retrouve. Au-delà, discerner les formes devient une loterie. Inutile de préciser que l’on ne parle plus de couleurs à ce stade.

Halte aux abus, l’affichage n’est tout de même pas à jeter aux orties. L’excellent taux de contraste permet de tempérer efficacement des teintes qui paraissent inéluctablement tirer vers le bleu, notamment dans les zones sombres de l’image.

Rien à redire concernant la luminosité, en mode manuel, s’entend. Le seuil des 75% semble convenir à la plupart des usages, de la navigation Internet au visionnage d’un film. Il convient toutefois d’émettre une réserve au sujet du réglage automatique : le capteur intégré calcule trop juste l’exposition et laisse l’affichage sombre, illisible dans de nombreuses situations.

Performante dans l’obscurité grâce à son rétroéclairage (gourmand en batterie, au demeurant), la Liberty Tab ne déroge pas à la règle imposée par ses congénères : le soleil est son ennemi. Les vacances d’été seront donc l’occasion de lâcher un peu une technologie de plus en plus envahissante.

Quoique le tactile persuaderait bien d’y réfléchir à deux fois. Comme souvent, le capacitif fait des miracles. Si le temps de réponse n’est assurément pas le meilleur du marché, reste qu’il offre des performances convenables, adaptées aux agressifs du multipoint.

Ces derniers prendront le soin de manipuler avec minutie leur tablette, sous peine d’entendre craqueler la paroi de verre qui protège l’afficheur à proprement parler. Une fragilité qui place la Liberty Tab parmi les mauvais élèves dans le domaine.

Interface Android Honeycomb 3.0(lire la suite de l’article en page 4)


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