Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là

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Packard Bell Liberty Tab design

Packard Bell profite des beaux jours pour inaugurer sa première tablette tactile. La Liberty Tab reprend, dans le fond comme dans la forme, les caractéristiques de l’Iconia Tab A500 d’Acer. Quelques surprises sont toutefois au rendez-vous.

Connectivité : classique, mais plaisant

Le Wi-Fi a beau être monnaie courante sur les tablettes de l’an 2011, sa sensibilité laisse parfois à désirer. Le souci ne se pose pas avec la Liberty Tab.

Les réseaux sont finement détectés, à plusieurs dizaines de mètres de distance, malgré les murs porteurs. Dans un immeuble standard, on pourra espérer franchir quelques étages avant de perdre la connexion.

En conséquence, les taux de transfert atteignent quasiment leur seuil théorique. Télécharger un film ne prendra guère que quelques minutes à condition de bénéficier d’un point d’accès au débit satisfaisant.

Remarque tout aussi pertinente au sujet du Bluetooth. Simple d’utilisation, il ne gère toutefois pas les appareils audio (AD2P). La portée n’a rien d’extraordinaire, mais cette technologie s’utilise généralement à distance modérée.

C’est lors de la connexion à un ordinateur que le tableau s’obscurcit. La Liberty Tab n’est pas détectée comme un périphérique de stockage de masse. Windows considère avoir affaire à un appareil audio utilisant le Media Transfer Protocol (MTP).

Ainsi, on oubliera les cartes SD et périphériques USB éventuellement insérés. Seul s’affiche la mémoire interne, à 26,4 gigaoctets pour le modèle 32 Go.

Si l’installation du pilote requis pour initier la communication se fait sans peine, les utilisateurs de Mac OS et Linux n’en diront pas de même. La tablette reste désespérément muette et son contenu n’apparaît pas sur le bureau. Peut-être un monteur de partitions résoudrait-t-il le problème.

Ce qui fonctionne dans un sens le fait souvent dans l’autre. D’esclave, la Liberty Tab peut s’éveiller au monde extérieur et devenir maître de nombreux dispositifs de stockage grâce à son explorateur de fichiers baptisé Astro Manager.

Celui-ci gère le branchement à chaud de clés USB, mais la compatibilité demeure hasardeuse. Le facteur chance atteint son paroxysme et condamne parfois à préférer un périphérique à un autre, sans raison sinon ce cruel manque de librairies système.

A l’image du lecteur multimédia, certaines applications sont habilitées à fouiller d’elles-mêmes au plus profond des équipements connectés.

Le taux de transfert atteint les 10 Mo/s en lecture et s’avère suffisant pour restituer sans accroc un film, un album musical ou des photos en haute qualité. Pour déplacer des fichiers, il faudra prendre son mal en patience.

A noter l’excellente prise en charge des claviers physiques. Les boutons dédiés au multimédia sont eux aussi reconnus et offrent une expérience digne d’un ordinateur. Dommage que le configuration se résume à du « qwerty ». Modifier la langue du système n’y change rien, malheureusement.

(lire la suite de l’article en page 6)


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