Coup de projecteur sur la grande inconnue de cet été, la Liberty Tab, disponible depuis le mois de juin dans les rayons des grandes enseignes.
Rouge cerise ou blanc écarlate, de prime abord, la nouvelle tablette de Packard Bell ne paie pas de mine, en dépit d’un aspect de sucre d’orge qui proscrit la sobriété au profit de l’innovation.
Elle adopte une format 10 pouces qui la place sur le segment des appareils domestiques de consommation de contenus, aux dépens de la mobilité.
Déclinée en deux modèles à 16 et 32 Go de mémoire interne, la première tablette du constructeur basé aux Pays-Bas expose sans crainte son imposant gabarit (700 grammes) aux côtés d’une consœur dont elle reprend bien plus que les seuls traits esthétiques.
De la configuration matérielle à l’offre logicielle, la ressemblance est frappante avec l’Iconia Tab A500 d’Acer, testée par nos soins. Signe des prétentions limitées d’un appareil bon marché, dont la cible reste le grand public.
On conserve ainsi les équipements de rigueur, parmi lesquels le processeur Tegra 2 de chez Nvidia. La mémoire vive se cantonne au Go coutumier et la connectivité ne diffère guère de ce que propose la masse insipide des tablettes Honeycomb : du Wi-Fi 802.11n, le vieillissant Bluetooth 2.1 avec EDR ou encore deux ports USB respectivement dédiés à la connexion de périphériques (les médias de stockage en tête) et à la liaison avec un ordinateur personnel.
S’y adjoignent une sortie HDMI (format micro) et un connecteur propriétaire réservé à une station d’accueil non fournie en standard. Le slot microSD est évidemment de la partie. Officiellement, il accueille des cartes de 32 Go maximum.
Sans surprise, l’OS Android 3.0 reste implanté par défaut. Il est particulièrement adapté aux grands écrans 16/9è, on n’en tiendra donc pas rigueur à Packard Bell.
Et malgré le lien évident qu’établira volontiers le consommateur lambda entre la Liberty Tab et l’Iconia Tab, l’expérience le convaincra de renoncer au préjugés : de nombreuses surprises sont au rendez-vous. Comble, elles sont globalement bonnes.
Mais sur un marché qui voit une flopée de constructeurs y aller de leur tablette Android, dans un monde dominé sans concession par l’iPad, la Liberty Tab a-t-elle vraiment les atouts pour se démarquer ?
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