Test Samsung Galaxy Note : l’hybride roule au diesel
Enigmatique terminal que ce Samsung Galaxy Note. Mi-smartphone, mi-tablette, il s’est imposé tel un concept à part entière. ITespresso.fr a fait le tour de la question.
Tour du propriétaire : strass et paillettes
En qualité d’élément incontournable, le S-Pen se voit réserver une place à part sur la boîte cartonnée d’un Galaxy Note dont Samsung, passé les qualificatifs mélioratifs de rigueur, vante le panneau WXGA de 5,3 pouces.
Il ne s’agit guère que de la partie émergée d’un alléchant iceberg : processeur dual-core à 1,4 GHz, deux capteurs photographiques à 2 et 8 millions de pixels, batterie à 2500 mAh, etc.
Le contenu de la boîte de Pandore révélé au grand jour, le câble USB fourni en standard laisse un froid : tout juste assez long pour offrir une quelconque souplesse à la connexion, il accuse une finesse telle qu’il en est fragile, au bas mot.
Au chapitre d’une paperasse abondante, on s’épargnera le collier façon flashcode pour découvrir un ensemble de manuels unilingues, d’une trentaine de pages chacun.
Y sont décrites, de nombreuses manipulations de base : capture d’écran, ouverture d’applications, détection de périphériques Bluetooth, double pression sur la tranche gauche pour activer la reconnaissance… jusqu’au complexe tap to twist ou rotation d’images.
Certaines de ces actions qualifiées « d’intelligentes » sont propres au Galaxy Note et requièrent un apprentissage. Impossible de passer outre cette séance lecture avant de s’adonner aux choses sérieuses.
Cette épreuve consommée avec l’aide d’une version électronique plus détaillée (réflexe écologique louable), on ne s’attarde guère sur les deux capteurs de luminosité et de proximité, pourtant pièces maîtresses de l’ensemble, aux côtés d’un double microphone et d’une interface de commande qui fait la part belle au contrôle tactile.
Le tour du propriétaire prend fin sur une note d’inachevé. Hormis le sempiternel port de connexion USB, la seule prise jack sauve un tant soit peu les meubles, sans éclipser un désert matériel qui bannit notamment toute interface HDMI.
D’où une dépendance exacerbée vis-à-vis de stations d’accueil optionnelles. Il y a fort à parier qu’une telle politique ne siée pas à tous les goûts.
A contrario, l’esthétique du châssis fait de ce smartphone un objet élégant, dans une moindre mesure, celle d’un produit high-tech.
Les commutateurs et boutons-poussoirs jouissent en effet d’une intégration idéale et d’une discrétion bienvenue qui n’est pas le fort de l’appareil photo, bien centré, à défaut de passer inaperçu, comme son flash LED attitré.
Lové dans son logement, le S-Pen ne fait guère regretter que l’absence d’un système de rangement magnétique, laissant ainsi craindre une usure à la longue.
D’un élan de générosité mesuré, Samsung complémente l’offre d’oreillettes (blanches avec un téléphone noir, cherchez l’erreur), sans tour de cou et pourvues d’une télécommande implémentée à qui mieux mieux. La tenue générale s’en ressent, additionnée d’un inénarrable cliquetis.
En outre, les câbles ont fâcheuse tendance à s’emmêler, quand les quelques adaptateurs intra-auriculaires fournis en supplément s’avèrent cassants et inadaptés à la plupart des conduits auditifs.
L’ingéniosité qui se dégage de l’adaptateur secteur parvient à corriger un tantinet le tir : le port USB intelligemment placé sur une face latérale s’adjoint à un embout interchangeable, pour une commodité retrouvée, d’un coup, d’un seul.