Test Samsung Galaxy Note : l’hybride roule au diesel

Mobilité
Samsung Galaxy Note dessin smartphone S-Pen

Enigmatique terminal que ce Samsung Galaxy Note. Mi-smartphone, mi-tablette, il s’est imposé tel un concept à part entière. ITespresso.fr a fait le tour de la question.

La voix de son maître ?

S’il devait être un trublion, un petit rigolo pour troubler l’ordre établi du Galaxy Note, il s’agirait sans doute de cet utilitaire de reconnaissance vocale disséminé ça et là au coeur de l’une ou l’autre des applications.

Comme à l’accoutumée, tout n’est pas à jeter, loin de là, malgré les apparences. L’écosystème de Google s’en tire d’ailleurs avec les honneurs, tant il s’adapte à tous les timbres de voix.

A contrario, l’étrange Vlingo, censé réagir à la voix pour accomplir des actions de surcroît personnalisables, est tout bonnement dans les choux. Il trouve son unique avantage dans les situations qui requièrent un mode mains-libres (en voiture, par exemple).

Communications téléphoniques

A l’heure où la 3G a pris ses quartiers en plein Paris, la qualité des appels dépend plus de la couverture réseau que de l’opérateur. Rien à déclarer lorsque le mobile accroche automatiquement l’Edge. Ce qui est rare. Une telle situation relèverait presque d’une incohérence.

Sur les ondes d’Orange et SFR (Via Zéro Forfait), les communications s’effectuent sans heurts particuliers. A l’écoute, les basses dominent, laissant peu de place aux fréquences hautes censées restituer les émotions de l’interlocuteur.

Difficile de se démarquer par ce biais. Le seul gabarit du téléphone suffit à faire pencher la balance… en sa défaveur. Comment espérer passer incognito avec dans la main cet hybride aussi proche de la tablette que du combiné traditionnel ?

Pour le reste, le système adopte par défaut un comportement empreint de souplesse dans la gestion des appels entrants. Il n’est toutefois pas envisageable de lui enseigner certaines techniques tel le rejet des appels lorsque le Note est dans sa housse.

L’application SMS brille quant à elle par sa banalité. Les bulles caractéristiques d’Android refont surface, mais font toujours mouche.

Le clavier virtuel n’est pas pour déroger à cette bonne impression. La rangée numérique bien en évidence épargne des recours superflus aux modificateurs de type Shift et aux commutateurs d’agencement.

S’il est toujours aussi préférable d’avoir de petits doigts, l’heureuse implémentation de la technologie Swype s’avère, plus qu’une anecdote, un véritable gain de temps : le taux d’erreur est négligeable avec ce mode de saisie qui nécessite toutefois quelques minutes d’adaptation.

Samsung Galaxy Note dropbox

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