TF1 parie sur l’humour pour tester la VoD sur Facebook

Annoncé comme une première européenne, TF1 Vision tente l’aventure de la VoD sur Facebook.

Pour cette expérience, la plate-forme payante de vidéos à la demande du groupe audiovisuel a sélectionné le spectacle de Florence Foresti (« Mother Fucker »), qui sera proposé pour 3,99 euros.

A ce prix, 48 heures de visionnage sont autorisées, directement sur Facebook grâce à un lecteur en Silverlight (media player de Microsoft en mode RIA).

L’internaute intéressé pourra payer en utilisant une carte de crédit (via la plate-forme PayBox) ou via des Facebook Credit (il en faudra 60), la monnaie virtuelle du réseau social.

L’offre n’est disponible qu’en France, Belgique, Suisse et Canada.

Suite à cette expérience, d’autres contenus pourraient être proposés, selon la chaîne d’info en continu LCI (rattachée à TF1).

Tristan du Laz, Directeur de TF1 Vision, explique que « le groupe TF1 a parfaitement compris le potentiel de distribution et de monétisation de la plate-forme Facebook« .

Chez TF1 Vision,on assure « utiliser à 100% le potentiel de Facebook » avec la possibilité d’offrir la vidéo à un ami, la regarder ensemble, partager ses commentaires et ses états d’âmes…

Rappelons qu’aux Etats-Unis, une première expérience de VoD sur le réseau social avait été initiée par Warner en mars (avec Batman The Dark Knight).

TF1 Vision utilisera la plate-forme de Brainsonic, fournisseur de services de production en rich media et des chaînes de télévision Internet ».

Pourquoi le spectacle de Florence Foresti a été choisi pour cette inauguration ? La popularité de l’artiste y est pour beaucoup. L’humoriste dispose de 1,3 million de « fans » sur Facebook, glisse Guillaume Mikowski, co-fondateur de Brainsonic.

Sa société gère désormais « un nouveau projet par semaine sur Facebook« .

Il est enthousiasmé par le potentiel du réseau social, dont il est devenu un Facebook Preferred Developer Consultant certifié.

Ce titre est décerné par le site aux meilleurs développeurs pour la plate-forme, et ils reçoivent du coup des formations supplémentaires et des conseils personnalisés.

Le réseau social déculpe l’impact des vidéos.

La tendance est d’ailleurs pour les éditeurs « d’installer leur plate-forme vidéo sur Facebook, au lieu de créer la leur. »

Les utilisateurs, surtout les jeunes, restent souvent enfermés sur le site, et rechigneraient de plus en plus à en sortir pour visiter des sites extérieurs.