Thales convoite les activités de cyber-sécurité d’Alcatel-Lucent
Alcatel-Lucent et Thales montent un partenariat stratégique dans la cyber-sécurité, qui devrait notamment aboutir au transfert d’une équipe de 90 personnes.
Thales voudrait acquérir les activités Services de Cybersécurité et les activités Sécurité des Communications d‘Alcatel-Lucent. En fait, le partenariat est présenté en double sens. Thales cherche à consolider son pôle cyber-sécurité tandis qu’Alcatel-Lucent pourrait offrir des solutions de bout en bout pour la sécurisation des réseaux télécoms grâce à l’apport technologique de Thales.
90 salariés d’Alcatel-Lucent sont concernés par un transfert de compétence vers Thales. Les discussions avec les instances représentatives du personnel se poursuivent.
Sachant que les activités d’Alcatel-Lucent sont principalement basées en France (Villarceaux en Val d’Oise, Toulouse en Haute Garonne et à Orvault en Loire-Atlantique), ainsi que dans trois autres pays européens. « Le transfert effectif étant attendu pour le courant du troisième trimestre. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué », précise Silicon.fr.
Dans le package, on ignore en l’état actuel si la filiale Kindsight d’Alcatel-Lucent, dédiée à la sécurité des réseaux et rattachée à la division plateformes du groupe depuis avril 2013, est concernée par le deal avec Thales.
« Cet investissement répond à l’ambition de Thales de croître dans les secteurs porteurs de la sécurité, afin de proposer des solutions qui garantissent l’intégrité et la résilience des systèmes d’information de nos clients », commente Jean-Bernard Lévy, P-DG de Thales, cité dans le communiqué commun.
« En nous alliant avec Thales pour les services associés, nous allons offrir à nos clients une expertise globale de classe mondiale dans les domaines de la cybersécurité et de la sécurité des communications », commente Michel Combes, DG d’Alcatel-Lucent de son côté.
En février, Thales avait fédéré son pôle cyber-sécurité, sous la houlette de Laurent Maury. Le nouvel ensemble pèse un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires (+250 millions vendus pour répondre aux besoins des autres entités du groupe d’électronique impliqués dans des secteurs stratégiques comme l’aéronautique, l’espace, le transport terrestre, la sécurité et la défense). Il reste un « petit pôle » en termes d’effectif (5000 personnes sur un groupe qui compte 65 000 collaborateurs), selon Les Echos.